Avec des commutateurs en châssis, on peut, certes, commencer avec seulement quelques cartes, mais la mise de fonds initiale est relativement importante. Ce qui en interdit l’usage dans les petites structures. D’où
l’intérêt des machines empilables qui permettent d’échelonner les investissements : on démarre avec une seule machine, et on en ajoute au fur et à mesure des besoins.Cependant, l’idéal serait que l’ensemble des boîtiers ne se comporte pas comme une somme de machines, mais comme une machine unique. En fin 2002, 3Com, le premier, avait répondu à cette attente avec son architecture
XRN. Cisco lui emboîte le pas avec le lancement du Catalyst 3750, doté de la nouvelle technologie Stackwise. Il appartient, en outre, à la classe Gigabit Ethernet.
Simplifier l’exploitation
Il était déjà possible de constituer des piles de commutateurs Catalyst ?” 2900 et 3500, notamment. Mais ceux-ci se comportaient comme une grappe (cluster) : ils se partageaient le trafic, alors que, d’un point de
vue de l’exploitation, ils restaient indépendants. Avec Stackwise comme avec XRN, l’ensemble constitue une machine logique, dotée d’une seule adresse IP.L’un des boîtiers devient ‘ maître ‘ de la pile. S’il est défaillant, un autre prend la relève. Il faut aujourd’hui entre une et deux secondes pour effectuer l’opération dans la technologie
Stackwise.Mais Cisco espère réduire ce temps à une seconde. Le constructeur a également simplifié l’exploitation grâce à un serveur HTTP intégré et au logiciel CMS (Cluster Management Suite), qui vient s’ajouter au traditionnel mode
en commande texte CLI. Enfin, le 3750 prend en compte
IPv6.Avec cette machine, le constructeur vise à la fois le marché des PME-PMI grâce à une gestion simple, celui des entreprises qui veulent retrouver l’IOS, le système d’exploitation de 70 % de la gamme Cisco, ainsi que
celui des opérateurs désireux d’offrir à leurs clients un service Ethernet sur le réseau métropolitain.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
