Il a fallu vingt-quatre ans à Microsoft pour atteindre cette capitalisation boursière et un peu moins de quatorze ans pour Cisco. En cas de décision judiciaire défavorable pour le premier, actuellement poursuivi aux Etats-Unis pour abus de position dominante, le second pourrait encore creuser l’écart.Néanmoins, en affirmant haut et fort être devenu l’une des firmes les plus puissantes de la nouvelle économie, en prétendant – toujours à grand renfort de publicité – que 80 % du trafic Internet passe sur ses routeurs, et, enfin, en démontrant un appétit féroce en termes d’acquisitions (vingt-cinq sociétés à avaler cette année), Cisco se place de facto sous l?”il vigilant des autorités antitrust.
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