- Cinq raisons de passer à Chrome 4.0
- 1 – Les extensions
- 2- La synchronisation des bookmarks
- 3 – La rapidité
- 4 – Un navigateur en perpétuelle évolution
- 5 – Une barre d’adresse à tout faire
Le navigateur de Google a enfin les arguments pour rivaliser avec Firefox. La version 4.0 de Chrome, disponible en téléchargement depuis ce 26 janvier, inclut deux fonctions qui risquent bien de faire la différence avec les logiciels concurrents : les extensions et la synchronisation des bookmarks.
Ces dernières étaient bien proposées par Google depuis près d’un mois, mais uniquement sur les versions bêta et « dev » de Chrome, moins stables que la version finale proposée aujourd’hui et destinée à tous les internautes… ou presque. Car Chrome 4.0 (stable) est pour l’instant disponible sur Windows uniquement. Les utilisateurs de Linux et de Mac doivent se rabattre pour l’instant sur les versions en cours de développement du navigateur.
Une chance à saisir pour Google
Chrome dispose d’un autre argument face à Firefox 3.6, Internet Explorer 8, Safari 4.0 ou encore Opera 10.10 (*) : la rapidité d’affichage. Dans ce domaine, le navigateur de Google n’a pas d’égal. Et cela date déjà de la version 3.0. Lors de nos tests réalisés à partir de Peacekeeper et de SunSpider (Javascript), Chrome 3.0 surclassait tous ses concurrents. Selon Google, Chrome 4 serait encore plus véloce.
Tout cela tombe au bon moment pour Google, alors que le « ballot screen » de Windows risque de rebattre les cartes du marché des navigateurs Internet. D’ici à quelques semaines, les utilisateurs du système d’exploitation seront en effet invités (à travers un écran multichoix) à opter pour un navigateur Internet par défaut, parmi douze logiciels (IE, Firefox, Chrome, etc.). La mesure est imposée par la Commission européenne qui souhaite mettre fin à l’abus de position dominante de Microsoft sur le marché des navigateurs.
Une opportunité unique pour relancer Chrome, dont la part de marché en Europe dépasse à peine 4 % en décembre 2009, selon AT Internet (contre 58,6 % pour IE, 29,4 pour Firefox, 5,1 % pour Safari et 2,3 % pour Opera). Pour pousser son navigateur, Google ne se refuse rien, même pas une campagne de publicité dans les couloirs du métro parisien.
(*) Il s’agit bien de Opera 10.10 et non pas Opera 10.01. Merci aux lecteurs qui nous ont signalé cette coquille.
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