Les plates-formes dédiées à l’affiliation se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. Destinés à rémunérer des sites associés à un site annonceur ?” pour lui renvoyer du trafic, voire des ventes ?”, les programmes d’affiliation sont une bonne alternative aux campagnes publicitaires, notamment grâce à leurs modèles tarifaires. Parmi les plates-formes de gestion rescapées, nous nous sommes penchés sur celle de CibleClick, qui propose, en ligne, à ses affiliés, des types de rémunérations variés : au clic (chaque clic sur le lien ou la bannière insérée sur le site affilié et menant au site annonceur) ; au double clic (second clic sur le site annonceur) ; au formulaire rempli chez l’annonceur ; au pourcentage sur les ventes générées grâce à l’affilié ; mais aussi au coût par mille affichages (CPM). En effet, le CPM peut encore être parfois rentable pour les gros annonceurs.
Le top des campagnes les plus lucratives
Le type de rémunération ?” plusieurs modèles sont cumulables ?” est un des premiers paramètres à définir lors de la création d’une campagne. Point intéressant, l’annonceur peut modifier, en cours de campagne, le type et le montant des reversements, par exemple pour motiver un ” bon ” affilié. CibleClick permet d’ailleurs de gérer son programme par catégorie d’affiliés (sites personnels, professionnels, ” top affiliés “, etc.), mais aussi un par un. Après avoir décrit son programme, l’annonceur indique l’URL des bannières, ou le lien textuel, à insérer chez ses affiliés ainsi que l’URL de redirection. Chaque clic sera intercepté et comptabilisé par CibleClick, et l’internaute affublé d’un cookie. Pour compter les saisies de formulaire ou les ventes, la plate-forme génère des tags, dont seul un champ doit être personnalisé (variables de transaction ou d’e-mail), que l’annonceur insère dans une page de validation de vente ou de formulaire. Il a, en plus, la possibilité d’indiquer dans quel délai il estime une vente validée, avant de payer l’affilié. Et pour faciliter encore la tâche de l’annonceur, CibleClick lui indique les affiliés critiques dont il faut augmenter la rémunération, et ceux qui ne génèrent rien.Malheureusement trop peu soignée, l’interface de CibleClick est commune aux deux types d’acteurs, qui peuvent cumuler les rôles. L’espace Affiliés donne accès au répertoire des campagnes, classées par catégorie, avec mise en exergue des programmes les plus lucratifs. Si leurs caractéristiques sont affichées d’emblée, l’affilié ne pourra cependant visualiser les bannières qu’après avoir fait une demande d’inscription auprès de l’annonceur. Ce dernier, prévenu par mail, peut l’accepter, la refuser automatiquement, ou la valider au coup par coup. En cas de gestion multiprogramme, l’affilié a la possibilité d’accueillir une bannière rotative, sur laquelle défileront les réclames de divers sites. Par défaut, ses rémunérations lui seront envoyées par CibleClick une fois par mois (dès que la somme dépasse 100 e…), mais un espace de gestion lui permet d’espacer les envois pour pouvoir investir cette somme dans sa propre campagne. Côté annonceur ou côté affilé, les statistiques sont du même ordre (nombre de clics, de ventes, etc.). Les deux parties communiquent par e-mails interposés ou par l’entremise du prestataire, parfois amené à jouer les arbitres.
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