Créé début juillet avec pour vocation principale d’être un acteur de premier tour, le fonds d’incubation Chrysalead a vu le jour à l’initiative de Valoris. “Une fois le premier tour finalisé, l’entreprise doit pouvoir prendre la main”, explique Eric Clairefond, cofondateur de la structure.
Doté de 380 millions de francs, Chrysalead serait, par exemple, prêt à injecter plus de 20 millions dans un projet dès le départ. Mais à une condition essentielle : que l’entreprise qui se lance dans l’aventure internet soit de taille importante. Les “dot. corp”, dans le jargon de la net économie. “En interne, ces grosses sociétés ont souvent des difficultés à motiver des ressources, voire à les mobiliser ou à aller en chercher à l’extérieur, affirme Eric Clairefond. Elles ont aussi du mal à débloquer rapidement des ressources budgétaires.” Sur ce créneau, Chrysalead a déjà deux projets en cours dans le monde des services.
Plus de quinze dossiers ont déjà été sélectionnés
hrysalead s’intéresse également aux start up, mais avec une autre barrière d’entrée : “Il faut que ce soit des sociétés qui n’existeraient pas sans internet, et qui proposent un vrai modèle économique propre au net. Ce qui n’est pas toujours facile à trouver.” De fait, il s’agit, pour la plupart, de projets technologiques.
Le fonds aide aussi à dupliquer les modèles existants, des Etats-Unis à l’Europe, ou inversement. Sur ce schéma, Chrysalead a déjà sélectionné une quinzaine de dossiers, sur la centaine qui lui ont été soumis. La structure comptera à terme onze personnes et bénéficiera aussi de l’intervention ponctuelle de collaborateurs de Valoris pour l’expertise technique.
Au total, Chrysalead espère lancer et accompagner une trentaine de projets d’ici à dix-huit mois
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