Un mois à peine après le lancement de la
version définitive de son navigateur, Google dévoile en toute discrétion Chrome 2.0.156.1. Cette v2 s’adresse pour l’instant aux
développeurs, mais les internautes les plus aguerris peuvent se risquer à l’installer sur leur PC (lire notre encadré).Cette nouvelle mouture comprend la toute dernière édition du moteur de rendu de pages Web (webkit), revue et corrigée pour mieux prendre en charge les standards du Web comme le CSS. Le webkit
gère également la fonction autoscroll : on peut faire défiler une page en cliquant sur la molette de la souris et en la tournant dans la direction souhaitée. Un zoom, accessible depuis le menu Nouveau, fait son apparition,
pour grossir ou réduire l’ensemble de la page à l’écran. Il ne fonctionnait auparavant que sur les champs texte. A l’usage, le navigateur est aussi beaucoup plus rapide que son prédécesseur.Mais la modification la plus importante pour l’avenir du logiciel de navigation concerne la gestion du protocole HTTP. Sur le blog dédié aux développeurs, Google précise que Chrome a désormais sa propre implémentation du protocole
réseau HTTP, alors qu’il utilisait jusqu’à présent la bibliothèque WinHTTP de Windows, inadaptée à un développement du navigateur avec Mac et Linux. Google suggère ainsi que l’arrivée du logiciel sur ces deux plates-formes est en
préparation.
100/100 au test Acid3
Ces avancées en matière de développement permettent à Chrome d’obtenir un 100/100 au test Acid3, un programme qui mesure la compatibilité des navigateurs avec les standards du Web. Malgré une note optimale, Acid3 conclut à un échec de
Chrome en raison d’un léger bug d’affichage. Mais rien à voir avec la version officielle et stable de la v1, qui n’obtenait en décembre 2008 que 79/100.Par ailleurs, Google dote son navigateur de nouvelles fonctionnalités. A partir du menu Outil, il est possible de créer de multiples profils afin de permettre à plusieurs internautes utilisant le même ordinateur de surfer sur la Toile
en gardant leur historique de navigation ou leurs signets.Chrome permet également d’importer des signets depuis Google Bookmark. Ce service en ligne permet, une fois que l’on s’est inscrit à Gmail, de gérer ses signets pour les exploiter dans différents navigateurs (Firefox, Internet
Explorer), et ce depuis n’importe quel ordinateur connecté. La fonction implémentée dans Chrome permet seulement de lire les signets, pas de les synchroniser.La gestion des onglets sur le bureau est aussi améliorée (Chrome permet en effet de détacher une fenêtre de navigation pour la placer sur le bureau). Enfin, la fonction de remplissage automatique des formulaires fait son apparition. Sur
ce point, Chrome se met à niveau par rapport à ses concurrents, Firefox et Internet Explorer.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.