Chose promise, chose due. En juin dernier, Google avait annoncé qu’il allait bientôt intégrer un bloqueur de publicités dans son navigateur Chrome. L’éditeur vient maintenant de confirmer cette décision et donne une date butoir: le 15 février 2018. A compter de là, seules les publicités jugées non intrusives pourront s’afficher dans le navigateur le plus populaire du web. Finies les pop-up criardes, la vidéo-réclame en autoplay, les gros placards flashy, les affichages interstitiels, etc. Même les agences de pub du géant du web – telles que DoubleClick – devront s’y conformer.
Cette stratégie découle en fait de l’adhésion de Google au consortium « Coalition for Better Ads » qui regroupe des annonceurs, des médias, des sociétés high-tech et qui définit les nouvelles règles pour faire de la publicité en ligne respectueuse des internautes. Le but est de revenir à des pratiques professionnelles plus saines et, surtout, d’empêcher que les internautes soient totalement lassés par la pub et finissent par la bloquer entièrement. Ce que Google, qui vit de la réclame, ne peut pas se permettre. Ci-dessous, les pubs jugées intrusives par le consortium.
En tant qu’utilisateur, il n’y a pas grand-chose à faire sauf attendre la version 64 de Chrome, qui doit sortir d’ici à fin janvier et dans laquelle le bloqueur de pub devrait être activé de manière automatique le 15 février. Les éditeurs de sites web, en revanche, ont du pain sur la planche. Ils ont intérêt à vérifier que leurs publicités sont conformes au nouveau standard. A ce titre, Google propose un outil baptisé Ad Experience Report qui leur permet d’auditer leurs pages.
Parmi les membres de « Coalition for Better Ads » figurent également Facebook, Criteo, Microsoft, Teads et Publicis. Le consortium compte mettre en place un registre de sites sur lesquels l’application des bonnes pratiques publicitaires aura été certifiée.
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