Le 4 septembre prochain, Google déploiera la version 69 de son navigateur Chrome. Une nouvelle mouture qui donnera lieu à une mise à jour esthétique, basée sur le Material Design, tant sur les navigateurs pour PC fixe que sur mobile.
Mais outre cette évolution graphique qui devrait proposer une interface plus épurée, notamment du côté de barre d’adresse et des onglets redessinés, Chrome 69 enterre un peu plus le format Flash d’Abobe au profit de l’utilisation du HTML5.
Les derniers souffles de Flash ?
Apple a été le premier, en mai 2016, à tourner le dos au plugin d’Adobe jugé trop gourmand en ressources et sujet à trop d’attaques sur le Web. Flash incarnait également une bonne vieille inimitié technologique entre la firme de Cupertino et Adobe. La même année, mais deux mois plus tard, en décembre Google adoptait la même position. Il dévoilait un peu plus tard le calendrier de la mort annoncée de Flash dès la mise en ligne de la version 56 du navigateur, en février 2017.
Une mort finalement assez lente puisqu’il est encore question d’achever la bête dans cette version 69. Comment ? Tout simplement en désactivant par défaut le plugin dans les options de Chrome. Ce sera à l’utilisateur de l’activer manuellement à chaque fois qu’un contenu Flash devra être lu. A l’heure où le HTML 5 prévaut et où la simplicité d’utilisation prévaut, ce nouveau réglage a tout du dernier clou planté dans un cercueil bien trop encombrant.
Si l’avenir est plus que compromis pour la technologie d’Adobe, boudée plus que jamais par le plus utilisé des navigateurs Web, rappelons que l’éditeur lui-même a annoncé qu’il n’assurerait plus le support de Flash à partir de 2020. Un bel exemple de lucidité. Il faut parfois accepter qu’une technologie a fait son temps dans un secteur.
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