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Christophe Schoor (Kaysersberg Packaging) : ‘ Le PGI est la plate-forme de gestion idéale ‘

Le directeur financier de Kaysersberg Packaging souhaitait réduire sa dépendance vis-à-vis du service informatique pour gérer l’entreprise. Après avoir mis en ?”uvre en 1994 le PGI Qualiac, il a récemment déployé une solution de
dématérialisation des factures.

Pourquoi avez-vous déployé un PGI au détriment de l’infrastructure grands systèmes IBM autrefois en place au sein du groupe ?CS : Par nécessité. Née en 1993, Kaysersberg Packaging provient en effet d’une scission du groupe DS Smith en deux sociétés. À cette époque, nous avons donc dû bâtir un système d’information de toutes pièces. J’ai
opté pour le PGI Qualiac, ce qui m’a permis notamment de définir les processus métier de l’entreprise, tels que la comptabilité fournisseurs. Avec les grands systèmes, cela dépendait du système informatique.Parallèlement aux aspects fonctionnels, cette mise en ?”uvre visait-elle à rendre l’utilisateur plus autonome ?CS : En effet. J’étais habitué, depuis mon entrée dans le groupe en 1987, aux grands systèmes IBM, pour lesquels chaque opération demande une intervention du service informatique. Vous deviez demander l’édition
d’un grand livre ou d’une balance pour avoir le document sur votre bureau le lendemain. Tout cela est maintenant instantané et commandé par l’utilisateur final. Pour moi, le service informatique installe les serveurs, les configure et assure les
mises à jour des logiciels, se porte garant de la cohérence technique, mais ne touche pas au domaine fonctionnel.L’installation du PGI a-t-elle forcé la mise en place d’un système de dématérialisation des factures ?CS : Oui, car les utilisateurs souhaitaient consulter le document papier avant de valider le paiement dans Qualiac. Les factures papier devaient donc circuler dans l’entreprise dans un parapheur. Il arrivait que
certaines se perdent ou soient oubliées dans un tiroir. Désormais, les factures reçues sont scannées puis archivées. L’image est interprétée par un OCR puis mise sur notre réseau pour être accessible sur nos quatre sites régionaux depuis les
circuits de validation des factures définis dans notre PGI. J’ai donc à nouveau travaillé étroitement avec Qualiac pour adapter la base du logiciel.Quelle serait, selon vous, la plate-forme de gestion idéale ?CS : Indiscutablement un PGI ! Il est clairement orienté vers les utilisateurs et permet de s’affranchir du service informatique pour le traitement de processus. Il est toutefois nécessaire de bien le
maîtriser. Ce qui suppose que les utilisateurs sachent s’en servir.Qu’avez-vous appris au cours de ces réalisations ?CS : Je suis directeur des services financiers de Kaysersberg Packaging depuis 1993. Avec ces projets, j’ai appris que je pouvais également devenir chef de projet et comprendre le fonctionnement de l’outil
informatique. Ce à quoi mon école de commerce ne m’avait pas préparé. Cela m’a été bénéfique, ainsi qu’à tous les utilisateurs. Aujourd’hui, nous résolvons les problèmes par nous-mêmes, sans recourir au service informatique.

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Olivier Bibard