Coût, vitesse de transfert, capacité de stockage, etc. Plusieurs aspects doivent être étudiés pour retenir la meilleure solution de sauvegarde.
Un centime pour stocker 1 Mo de données ! C’est le prix moyen de la sauvegarde sur un CD-R. Une somme qui défie toute concurrence. Mais les avantages de la sauvegarde sur CD ne s’arrêtent pas là. A commencer par son caractère universel : tous les ordinateurs, PC ou Macintosh, sont, depuis plusieurs années, livrés avec un lecteur de CD-ROM. Toutefois, pour pouvoir restaurer sur un Macintosh les fichiers provenant d’un CD gravé depuis un PC, et réciproquement, il faut effectuer un réglage particulier dans le logiciel de gravure. Cela consiste à choisir le système de fichiers ISO 9660 lors de la gravure du disque. Faut-il opter pour un CD-R ou un CD-RW ? Le premier convient à l’archivage de données. Le second, quant à lui, excelle pour l’enregistrement régulier d’informations, puisqu’il est réinscriptible. D’autant plus que son prix a largement diminué pour atteindre seulement près de 19 F (2,9 ?) aujourd’hui (celui du CD-R est d’environ 7,5 F, soit 1,15 ?). Et même pour de faibles volumes de données, de 100 ou 200 Mo, la sauvegarde sur CD est intéressante. En effet, les unités de sauvegarde Zip, d’Iomega, coûtent respectivement 80 F (12 ?) et 150 F (23 ?) environ pour une capacité de 100 Mo et 250 Mo. En plus de cela, le lecteur Zip n’est pas banalisé sur les ordinateurs.
Quel logiciel utiliser ?
Pour effectuer des copies de sécurité de ses données, on a généralement le choix entre plusieurs programmes. Tout d’abord, lorsqu’on utilise Windows, version 95 ou 98, on dispose du logiciel de sauvegarde Backup. Ensuite, le périphérique de sauvegarde est généralement livré avec une application chargée de gérer l’archivage de vos fichiers. Pour quel logiciel faut-il opter ? Vous devez tout d’abord chercher à savoir si le programme est capable de comprimer les données à copier. C’est le cas de Backup et des logiciels livrés avec les périphériques de sauvegarde amovibles tel que le Jaz ou le Zip. En revanche, les logiciels de gravure ne sont pas tous accompagnés d’un module de compression. Nero Burning Rom, d’Ahead, en est dépourvu alors que Easy CD Creator, d’Adaptec, en fournit un. Sachez cependant qu’il est possible de pallier l’absence d’un module de compression intégré au logiciel de gravure. Il faut alors, au préalable, comprimer les données avec un utilitaire tel que WinZip, distribué par AB Soft. Autre aspect à examiner : les méthodes de sauvegarde à utiliser, c’est-à-dire totale ou incrémentielle. Bien évidemment, tous les programmes livrés avec votre matériel sont capables de gérer la sauvegarde intégrale. En revanche, certains logiciels de gravure ne peuvent le faire. Ceux qui possèdent un dispositif de gravure capable de fonctionner en mode UDF disposent néanmoins d’un recours : utiliser le programme Backup, de Windows, pour archiver les données sur le CD, sans passer par le logiciel de gravure.
Quelle interface retenir ?
Pour sélectionner un périphérique de sauvegarde, il faut aussi tenir compte de l’interface, ou bus, qui l’accompagne. Le choix retenu a deux incidences. La première concerne la vitesse à laquelle circulent les données. Les bus les plus rapides sont les SCSI et IDE. La seconde incidence a trait à la facilité d’installation du matériel, particulièrement importante lorsque le périphérique de sauvegarde est utilisé pour stocker les données de plusieurs micro-ordinateurs fonctionnant en mode autonome. Les produits équipés d’interfaces USB sont alors les plus avantageux puisqu’ils peuvent être connectés à chaud au PC, c’est-à-dire sans éteindre ni redémarrer le poste de travail.
