Un micro équipé d’une carte d’acquisition vidéo ne suffit pas : pour monter les séquences de vos films, il faut obligatoirement passer par un logiciel spécifique…
Un micro équipé d’une carte d’acquisition vidéo ne suffit pas : pour monter les séquences de vos films, il faut obligatoirement passer par un logiciel spécifique dont le choix dépend de plusieurs facteurs. En premier lieu, il peut être déterminé par la carte que vous avez choisie… puisque toutes les cartes sont livrées avec un logiciel de montage. Par exemple, les DC10+ et Studio DV+, que nous conseillons dans les pages précédentes, sont vendues avec le programme Studio, efficace et facile à utiliser. C’est aussi le logiciel que nous recommandons aux vidéastes qui cherchent un ensemble simple et opérationnel.
Une offre bien adaptée
En revanche, si vous souhaitez ajouter des effets spéciaux, il vous faut disposer d’un outil plus sophistiqué : VideoWave 4 fera merveille. Point important : tous les logiciels d’acquisition vidéo fonctionnent indifféremment avec des cartes FireWire (numériques) ou analogiques.Outre l’acquisition vidéo, certains programmes proposent un ” dérushage ” automatique. Autrement dit, ils sont capables de repérer les changements de plans du fichier vidéo (par exemple le passage d’une pièce obscure à un jardin inondé de lumière). Ce moyen, bien qu’il ne soit pas toujours efficace, peut tout de même faciliter le découpage des scènes que le logiciel va présenter sous forme de vignettes. Mais il est possible de découper soi-même le film aux endroits souhaités.Chaque scène peut ensuite être coupée, déplacée ou dupliquée, toutes ces manipulations s’effectuant à l’aide de la souris. Vous pouvez également insérer des effets de transition entre les scènes, créer un générique, placer des sous-titres, appliquer certains effets spéciaux ou modifier la bande-son. Une fois le montage du film achevé, vous n’aurez plus qu’à demander au logiciel de créer un nouveau fichier vidéo.Pour résumer, les logiciels de montage se distinguent par leur facilité d’usage qui dépend de l’interface, les possibilités de trucages (effets spéciaux) offertes, leur rapidité à créer le fichier final et le nombre de formats vidéo numériques qu’ils sont susceptibles de gérer