Face à la lourdeur des systèmes centralisés et aux limites d’une architecture client-serveur, les avantages d’un système trois-tiers (voire n-tiers) sont multiples : souplesse d’accès aux données, facilité d’administration, meilleure répartition des données, évolutivité, etc. Reste que le choix d’une architecture distribuée est un projet important, complexe à mettre en ?”uvre et qui nécessite l’aide d’un prestataire. Le coût de revient d’un tel service peut atteindre des centaines de milliers voire plusieurs millions de francs (les prix annoncés dans le tableau sont indicatifs, les tarifications sont forfaitaires). La mise en place d’une architecture distribuée suppose que le prestataire s’engage à préserver l’existant et à le rendre compatible avec les nouvelles applications. Mais il est préférable de se le faire confirmer.
Pas de configuration type
En fonction de la nature du système d’information et du volume de données, les prestataires proposeront la mise en place d’un ou plusieurs serveurs d’applications, de bases de données, web, etc. Par ailleurs, l’accès aux données peut se faire depuis un poste client classique ou depuis un serveur web en interne ou à distance. Il convient donc de bien définir les groupes de travail et leurs droits. Changer de modèle implique de nouveaux réflexes. Il faudra donc inclure dans le budget des formations pour les utilisateurs. Enfin, en ce qui concerne les réseaux LAN, WAN et MAN, il est nécessaire d’en assurer la sécurité et la disponibilité. Selon certains prestataires interrogés, le réseau des entreprises se retrouve souvent saturé suite à une mauvaise estimation du trafic.
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