Avec la mode du numérique, qui envahit les foyers, les scanners sont de plus en plus prisés. Ils permettent de numériser toutes sortes de documents sur papier (textes manuscrits, pages de livres ou de magazines, dessins, etc.) ainsi que des photos sur papier, des films négatifs ou des diapositives.On peut même utiliser un scanner pour prendre des ” photos ” artistiques en 2D d’objets divers posés sur la vitre de numérisation, ou participer à des concours de scan sur le Web. Certains utilisateurs numérisent même leur animal de compagnie (qui ne risque rien, rassurez-vous !), par exemple leur chat (voir à ce sujet Cat-scan.com).Après sa numérisation, le document est stocké sur le disque dur du micro. Les images peuvent être retouchées à volonté, et les documents numériques contenant du texte ou des chiffres sont convertibles ?” avec un logiciel d’OCR ?” dans un format qui permet leur modification ultérieure avec un logiciel de traitement de textes ou un tableur.
Deux types de capteurs
Tous les scanners n’utilisent pas la même technologie. Certains sont équipés de capteurs CCD, technologie éprouvée depuis longtemps. Les appareils de ce type sont généralement assez volumineux et doivent être alimentés par un transformateur externe. Ils sont de plus assez fragiles d’un point de vue mécanique.
D’autres, souvent plus économiques, utilisent un capteur de type CIS (ou CMOS), qui leur vaut une taille de guêpe et une alimentation directe par la prise USB du micro.Les capteurs CIS ont la réputation d’être moins précis que les capteurs CCD, en raison notamment d’une faible profondeur de champ. Conséquence : la numérisation d’un document épais, comme une page d’un dictionnaire ouvert, est affectée d’un certain flou sur les bords.
Cette faiblesse est cependant toute théorique, car nombre de scanners CIS se révèlent à l’usage aussi performants voire plus que des modèles CCD.
Choisir une interface
La plupart des scanners destinés au grand public utilisent désormais l’interface USB pour la connexion au micro (PC ou Mac). Certains sont aussi dotés d’une interface parallèle (PC uniquement), ce qui permet de conserver les emplacements USB disponibles pour d’autres périphériques (imprimante, webcam, appareil photo numérique, etc.).
Ce n’est cependant pas un avantage décisif, la particularité de l’interface USB étant de permettre le branchement instantané des périphériques.Les scanners les plus récents utilisent la version USB 2, qui autorise un débit des informations plus rapide entre l’appareil et le micro. Là encore, ce n’est pas un avantage discriminant, car, dans les faits, les matériels compatibles USB 2 ne sont pas forcément plus véloces que ceux qui exploitent l’USB classique (version 1 ou 1.1).Le nombre de capteurs et la vitesse de déplacement du chariot influent sur la vitesse de numérisation et de prévisualisation, ainsi que sur la résolution réelle (sans interpolation). Celle-ci varie entre 600 x 1 200 points par pouce (ppp) à 1 200 x 2 400 ppp pour les modèles les plus performants dans les gammes de produits grand public.
Par interpolation logicielle, les scanners sont capables d’atteindre 9 600 x 9 600 ppp.La qualité finale d’une numérisation ne dépend cependant pas de la résolution. Quant à la vitesse, elle varie beaucoup d’un modèle à l’autre. Le scan d’une photo au format 10 x 15 en couleur peut en effet durer de quelques dizaines de secondes… à plusieurs minutes !
Comparer l’offre logicielle
Afin que toutes leurs capacités soient exploitées, les scanners sont livrés avec plusieurs logiciels. On trouve systématiquement un logiciel de retouche d’image et un de reconnaissance de caractères (OCR), qui sert à transformer les textes imprimés en fichiers informatiques exploitables sur le micro.Le logiciel d’OCR est notamment capable de détecter les polices de caractère et les enrichissements graphiques, les tableaux et les différents niveaux de composition du document (titres, intertitres, paragraphes, etc.).Globalement, le résultat n’est pas toujours satisfaisant, le texte numérisé comportant quelques erreurs qu’il faut ensuite corriger manuellement. Les meilleures performances seront généralement obtenues avec les versions complètes de logiciels d’OCR réputés.Certains scanners sont aussi livrés avec un logiciel de gestion de documents, qui sert à organiser et à gérer les fichiers numérisés sur le disque dur. Utile si vous possédez Windows 98, il a peu d’intérêt avec Windows Millennium et Windows XP, qui intègrent un module de gestion d’images.
Veiller à l’ergonomie
Au-delà des qualités intrinsèques de chaque modèle et des logiciels livrés, la qualité et la richesse du pilote sont fondamentales : la facilité d’utilisation du scanner et la précision des réglages en dépendent. Le pilote doit disposer de réglages automatiques pour les débutants, mais aussi de fonctions plus pointues.Afin de pouvoir numériser efficacement les images imprimées, la fonction de détramage est impérative. Notez qu’avec certains modèles un peu anciens, vous devrez télécharger sur le Web le pilote pour Windows XP, celui-ci n’étant pas livré sur le CD d’installation.Sur la plupart des scanners, des boutons disposés en façade facilitent l’utilisation et permettent de lancer directement certaines tâches essentielles (numérisation, fax, mode photocopie, envoi d’un e-mail, etc.). Parfois les fonctions de ces boutons peuvent être redéfinies.Autre caractéristique à prendre en compte : la possibilité de numériser les films négatifs et les diapositives. Certains scanners sont équipés en standard (ou livrés avec le module optionnel correspondant) pour traiter ces supports. Le prix de cette option peut faire pencher la balance vers un modèle qui la possède déjà.
Des scanners pour tous les budgets
Les premiers prix se situent autour de 90 euros (590 francs) pour les scanners les plus simples. De tels modèles conviennent pour une utilisation personnelle peu intensive, surtout si la rapidité n’est pas importante ou si vous n’êtes pas un maniaque du détail.Entre 100 et 160 euros (656 et 1 050 francs), vous trouverez des modèles plus performants. Il n’est pas nécessaire d’investir au-delà si vous n’envisagez qu’un usage familial. Notre sélection se limite d’ailleurs aux modèles à moins de 160 euros. Au-delà, il s’agit de matériels destinés à un usage intensif.
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