Difficile de faire son choix. Car, entre les ordinateurs portables, les assistants de poche, les “Palm “, ou même les téléphones “intelligents “, informatiser sa force de vente nomade tient parfois du véritable casse-tête. Et même si ce choix peut sembler secondaire au regard de celui des applications, il en découle des contraintes techniques et financières. Avec, en toile de fond, le choix du système d’exploitation. Trois technologies s’affrontent, analyse Thierry Brethes, directeur technique d’OctoTechnology, selon que les applications sont portées par une architecture client-serveur classique, un intranet ou par GSM. “La mode intranet a permis de mettre les applications métier dans un serveur Web et d’offrir des solutions élégantes et simples pour les postes nomades.” Mais subsiste la connexion par fil. “D’où l’intérêt grandissant pour le réseau GSM. Les prix baissent, les passerelles GSM-Internet se développent. Et, surtout, la connexion peut rester permanente, et elle simplifie les synchronisations de données.” Pour que tout le monde puisse utiliser des données à jour en toute confiance, leur resynchronisation après chaque manipulation locale reste vitale. Les verrous des bases de données doivent gérer les accès simultanés, le problème s’amplifiant avec le nombre de postes.
Sur le terrain, on constate que seuls les commerciaux itinérants confrontés à un environnement difficile abandonnent leurs PC portables pour d’autres terminaux extérieurs.
Des logiciels sous MPS
Certes, les premiers bénéficient des possibilités d’application plus riches et des systèmes d’exploitation identiques à ceux du système d’information de l’entreprise. Ce que n’apportent pas les seconds, qui utilisent une foison de systèmes d’exploitation et ont un écran souvent insuffisant pour accueillir une page Web. Mais les standards d’Internet permettent de développer des applications simples et efficaces permettant d’éliminer les doubles saisies. Conscientes de la volatilité des systèmes d’exploitation, certaines SSII spécialisées développent les logiciels sous MPS comme multiplates-formes systèmes ; ce qui évite de devoir jeter son application au rythme de ses équipements. Car – les utilisateurs le reconnaissent – les terminaux voyageurs ne brillent pas par leur longévité. Si les terminaux légers sont sujets à un risque d’obsolescence rapide, les PC portables s’avèrent de constitution fragile. Disque dur, écran, batterie, charnière, autant de points névralgiques. Enfin, globalement, “le coût de possession des équipements mobiles représente le double de celui des postes fixes, prévient Thierry Brethes. Et, à la longue, le parc se retrouve nécessairement hétérogène”
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