Pièce maîtresse d’un site de e-commerce, le système de paiement électronique proposé fait, certes, office de moyen de paiement, mais participe aussi à l’image du site. Ainsi, les conseils aux internautes sont toujours les mêmes : assurez-vous que le site propose une solution de paiement éprouvée, vérifiez la validité des certificats, etc. Pour bon nombre d’entreprises, le choix du système de paiement électronique se fait rapidement. Il s’agit, en général, de la solution soutenue ou développée par leur banque. Pourtant, les différences entre les offres sont souvent importantes : coût de la prestation, gestion multicarte, traitement multidevise et multilingue, paiement différé, sans oublier toutes les options de gestion du back office. “Présents dans plusieurs pays européens, nous avions besoin d’une solution multicarte et multidevise. Nous recherchions davantage qu’une offre technique ou qu’un protocole de sécurité, explique Nicolas Mendiharat, PDG de SkiHorizon. Il fallait pouvoir proposer un paiement personnalisé par pays à chacun de nos internautes, tout en n’ayant qu’un seul prestataire pour ne pas compliquer notre gestion. Il fallait également que les ventes soient créditées sur le compte de nos filiales dans chacun des pays et que la solution soit indépendante d’une banque.”
Un choix qui obéit à des règles simples
À l’exemple de SkiHorizon, dont le prestataire est Bibit, le choix de la solution de paiement se fera donc avant tout en fonction des spécificités propres à chaque entreprise et de l’évolution prévue de ses services. Sur le site web des greffes des tribunaux de commerce ( www.intergreffe.fr), géré par Amitel, pas moins de quatre systèmes de paiement sont proposés. Un nombre élevé qui s’explique historiquement. En dehors de ces cas particuliers, le système de paiement doit aussi respecter quelques règles simples. Le protocole de chiffrement doit être un système reconnu : SSL (Secure Sockets Layer), SET (Secure Electronic Transaction) ou C-SET (Chip Set). “Il faut que la mise en place puisse se faire rapidement”, estime Nicolas Mendiharat. Pour SkiHorizon, il a fallu trois semaines pour installer Bibit.
Étudier les fonctions de back office
Quant à Amitel, la mise en ?”uvre de son système a consisté en un complément de programmation dans SIPS Payment d’Atos. Si certains prestataires hébergent les pages sur lesquelles se fera la transaction, et donc gèrent le développement de ces pages à partir de la charte graphique de l’entreprise, ce n’est pas toujours le cas : “NetGiro, prestataire suédois dont nous avions étudié la solution, nous ouvrait des API, mais c’était à nous de développer les pages”, confirme Alexis Collaud, directeur Solution Business chez SkiHorizon. Autre aspect important : les fonctions de suivi des paiements. “À l’aide de notre mot de passe et de notre identifiant, nous accédons, sur le site de Bibit, à toutes nos transactions en temps réel. Mais nous avons voulu aller plus loin, en interfaçant cet outil à notre back office”, poursuit Alexis Collaud. Opération qui a été prise en charge par SkiHorizon. Enfin, il faut aussi vérifier les différentes options de paiement proposées par le prestataire. Ainsi, pour le site InterGreffe, le paiement différé était essentiel. “Nous pouvons ainsi vérifier que le client a bien reçu sa commande avant de débiter son compte”, explique Jean-Marc Dubié, directeur technique d’Amitel, et de conseiller : “Mieux vaut choisir un intermédiaire technique multisolution qui saura suivre les différentes évolutions des systèmes.”
Les principales solutions de paiement électronique | ||
Solution développée ou soutenue par une banque | Solution indépendante d’une banque | |
CyberMUT du Crédit Mutuel | Télécommmerce de France Télécom | |
Groupe Banques Populaires | SIPS Payment d’Atos | |
Le CIC | Payline d’Experian | |
Playbox du Crédit Agricole | Bibit | |
Cyber-COMM par BNP Paribas | ||
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