Le chipgate d’Apple aura fait couler beaucoup d’encre : Notre premier test confirmait une nette différence d’autonomie d’environ 14 % entre les deux versions de l’iPhone 6s, l’un doté d’un processeur gravé par TSMC, l’autre par Samsung. Nos tests complets ne contredisent pas ce constat, mais une conclusion finale s’impose : Apple, qui parle d’une différence d’autonomie de seulement 2 à 3 % sur une journée d’utilisation réelle, à plutôt raison.
Effectivement tous nos tests confirment bien que lors d’une utilisation continue, les iPhone 6s dotés d’une puce A9 fabriquée par TSMC ont une endurance nettement supérieure. Que le test utilise lourdement ou légèrement le processeur, un écart d’au moins 10 % est systématique.
Une différence minime en pratique
Mais notre test en communication vocale tend à confirmer les affirmations d’Apple. Ce test est effectué avec l’écran éteint, et dans les mêmes conditions que nos autres essais (connexion de données 4G activée, mais sans compte à synchroniser). Autant dire que l’appareil est quasiment en veille du côté de son processeur. Les deux iPhone 6s en présence ont délivré une autonomie strictement identique de 9 heures 21 minutes (très mauvaise par ailleurs, sachant qu’un bon téléphone sous Android tient largement plus de 15 heures…).
Prenons donc les chiffres les moins avantageux pour Apple : les statistiques d’un utilisateur intensif au quotidien, sur notre test polyvalent donnant le plus grand écart d’autonomie (14 %).
En pratique, sur une journée d’utilisation intensive, un smartphone est utilisé environ 4 heures 30 minutes (écran allumé) pour 20 heures sur batterie, en se basant sur une grosse journée avec le très endurant Sony Xperia Z3, de 6 heures à 2 heure du matin. Soit 22,5 % du temps. Les chiffres donnés par Apple deviennent alors plus crédibles : 22,5 % de 14 % d’écart d’autonomie = 3,15 % de différence d’autonomie sur une journée d’utilisation très chargée.
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