Les nouvelles technologies resteront-elles “un élément cosmétique de la communication politique”, comme le regrettait dans nos colonnes Bernard Benhamou, maître de conférence à Science Po ? Ou bien, au contraire, entreront-elles dans le champ des priorités de la nouvelle équipe gouvernementale ? Jacques Chirac, sommé aujourd’hui de tenir ses promesses, a abondamment surfé sur le thème de la fracture numérique ou encore du nécessaire soutien aux entreprises innovantes. Le jeu est facile, mais rappelons quelques-uns des objectifs du Président : un ordinateur par famille d’ici à la fin du quinquennat, haut débit pour tous à la même échéance, développement de l’administration en ligne, adaptation du code du travail à la diffusion des NTIC dans l’entreprise, adaptation du code du commerce aux transactions en ligne… A l’attention des entrepreneurs, Jacques Chirac déclarait au Nouvel Hebdo (N?’ 55) vouloir “alléger tout ce qui empêche le passage à lacte”. Touchés de plein fouet par la conjoncture économique et la perte de confiance des marchés, tous ceux qui font avancer les NTIC attendent avec impatience les premières mesures.* rédacteur en chef adjoint
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