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Chez les autres opérateurs de BLR

Les autres opérateurs de services de boucles locales radio, qu’ils soient nationaux ou régionaux, se laissent encore désirer, à l’exception de Belgacom France, qui, dès la fin du mois de novembre dernier, annonçait une première ouverture à Roubaix.

En janvier dernier, la filiale française de l’opérateur historique belge raccordait ensuite une dizaine de clients dans l’agglomération lilloise. Le 15 février prochain, il devrait être opérationnel sur l’ensemble du bassin Lille-Roubaix-Tourcoing, ainsi que dans les villes de Calais, Dunkerque, Rouen, Le Havre, Caen, Rennes, Nantes, Amiens et Reims.A la différence de FirstMark, Belgacom France démarre avec deux offres de services asymétriques :- Becom, qui est un accès Internet à 512 kbit/s en réception et à 128 kbit/s en émission, facturé 3 600 francs ht/mois. Sur cette classe de débits, son offre est donc nettement plus compétitive que celle de FirstMark (720 euros ht/mois, soit 4 723 francs) ;- et BecomPlus, qui est un accès Internet à 1 Mbit/s en réception et à 256 kbit/s en émission, incluant un crédit de communication téléphonique d’une valeur de 6 600 francs. Il est facturé 7 100 francs ht/mois.Connaissant les difficultés de financement d’un certain nombre de ses concurrents, Belgacom France se dispose, dès à présent, à se rendre acquéreur des fréquences qui ne seraient pas utilisées. Il envisage également des accords de réciprocité avec Landtel et BLR Services pour étendre sa couverture dans les régions où il n’a pas été autorisé. ” Nous dégrouperions pour eux dans les régions où ils ne sont pas présents, et inversement, explique Florent de Kersauson, p-dg. L’ART ne devrait pas y voir d’inconvénient, dès lors que nous avons rempli nos obligations contractuelles. “Normandnet, l’opérateur autorisé en Haute et Basse-Normandie, devrait, pour sa part, raccorder son premier client à Rouen dans le courant de ce mois de février. Il proposera pour commencer deux services à débits symétriques, dont les tarifications sont déjà publiques. L’accès Internet à 1 Mbit/s, intégrant le pare-feu, sera proposé à 2 590 francs ht par mois, avec des frais d’installation et de mise en service de 4 000 francs ht. L’interconnexion de réseaux locaux à 2 Mbit/s garantis coûtera, pour sa part, 3 990 francs ht par mois et par site, avec des frais de mise en service de 8 000 francs ht.L’identité du fournisseur n’est pas encore révélée. Normandnet, en tout cas, a décidé de changer de nom. Il s’appelle désormais Altitude Télécom, avec l’ambition de sortir de son bastion normand. Fort d’une croissance soutenue et régulière de son chiffre d’affaires depuis 1996, il veut en effet ” jouer dans la cour des grands ” avec des offres voix, données et Internet pour les entreprises et les collectivités locales fournies également sur fibre optique, circuits DSL totalement dégroupés et autres.Une capacité d’investissement de 100 millions de francs lui est déjà assurée par des actionnaires comme le Groupe Caisse des dépôts, la Société générale, Financière Natexis et Cinfev (Groupe CIC). Mais, pour concrétiser ses nouvelles ambitions, il lui faudra soit procéder à une nouvelle levée de fonds, soit entrer en Bourse.Fortel, l’autre opérateur BLR national, annonce, quant à lui, ses premières ouvertures pour le printemps prochain et devrait se concentrer sur le marché résidentiel. BLR Services, enfin, se positionnera en principe comme un opérateur d’opérateurs (www.belgacom-france.fr) (www.normandnet.fr) (www.normandnet.com).

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La rédaction