Attaquer la liberté d’expression, c’est attaquer Anonymous, pouvait-on entendre dans une vidéo (voir ci-dessous) publiée le 10 janvier 2015. Les entreprises et organisations en lien avec ces attaques terroristes doivent s’attendre à une réaction massive d’Anonymous. » Les hactivistes ont mis leur menace à exécution.
Ils ont commencé par dévoiler 36 comptes Twitter de présumés djihadistes et une quinzaine de profils Facebook. Les hactivistes ont aussi encouragé les internautes à signaler tous les autres comptes qu’ils pourraient voir. Ce lundi, seul un de ces comptes était encore accessibles, les autres ont été suspendus.
Durant le week-end, les Anonymous se félicitaient également d’avoir rendu inaccessible le site Ansar-alhaqq, qui se revendique ouvertement islamiste. Et d’après nos collègues de ZDnet, un autre site, Alintibaha, aurait fait les frais de la « colère des Anonymous ». Victime d’une attaque Ddos, il est toujours hors d’atteinte.
#TangoDown : http://t.co/rHJrjTZ8mA
Expect us. #JeSuisCharlie #OpCharlieHebdo #CharlieHebdo pic.twitter.com/RK7gBWr8QS
— OpCharlieHebdo (@OpCharlieHebdo) 10 Janvier 2015
Si les attaques contre Charlie Hebdo et le supermarché Hyper Cacher ont soulevé une énorme vague d’indignation, les autorités ont rappelé que ces blocages de site pouvaient se montrer contre-productifs puisqu’ils les empêchent aussi de faire leur travail… Mieux vaut signaler les contenus illicites pour que les forces de l’ordre puissent enquêter.
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