Il y a un quart de siècle sortait 12 chansons dans la sciure, premier album autoproduit d’un dénommé
CharlÉlie Couture (Bertrand-Elie de son prénom). Un vinyle. Le prélude a un succès jamais démenti, celui de l’album Poèmes rock et de son morceau éternellement abonné
aux programmations radio, Comme un avion sans aile. Depuis, ce sont plus de vingt albums qui se sont succédés, dont le dernier, 109.Devenu chanteur-illustrateur-photographe-romancier, l’artiste a persévéré dans la même voie musicale. Chansons ciselées, variété teintée de blues et de rock, accent lorrain et textes inspirés font désormais partie intégrante du
paysage audio français.Maison de disque : V2 Music FranceAlbums protégés :
Solo Boys et Solo Girls, albums de 1987 et 1988, réédités en 2003 par Virgin, système anticopie sur PC et Mac (d’après Fnac.com)01Net. : Êtes-vous favorable à la mise en place de dispositifs anticopie sur les CD ?CharlÉlie Couture :
A priori oui, cela me semble regrettablement nécessaire. Pour l’instant, aucun de mes CD n’est protégé contre la copie. D’ailleurs, ma maison de disque ne me l’a pas
proposé ; je ne crois pas non plus que ce soit prévu dans mes contrats.Êtes-vous favorable à la proposition de Pascal Nègre (PDG d’Universal Music France) : une seule copie autorisée, avec qualité du son dégradée ?Oui, l’idée est logique. Je suis favorable au maintien de la copie privée, mais l’idéal serait de limiter le nombre de copies.Considérez-vous que les systèmes peer-to-peer comme Kazaa ou Morpheus vous font du tort ?J’avoue ne pas connaître Kazaa ou Morpheus.Les graveurs de CD vous inquiètent-ils plus ?Oui, les graveurs de CD sont de vrais killers. Cela dit, je pense que le plus grave problème que rencontre la musique tient à la distribution centralisée dans les centrales d’achats et les supermarchés.
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