Jeux de guerre
Les jeunes Américains détestent faire des pompes dans la boue. Pour les attirer, le Pentagone a créé deux nouveaux jeux de guerre. Au lieu d’y casser du mutant, les joueurs testent leurs talents d’organisateurs, libèrent des otages et gagnent des galons. Les militaires américains utilisent depuis longtemps des jeux commerciaux modifiés pour entraîner certaines unités. Mais c’est la première fois qu’ils s’en servent pour de la promotion. Du coup, les développeurs ont évité avec soin autant les corvées de patates que les longues heures d’attente silencieuses des tireurs d’élites embusqués. Les militaires américains dépensent deux fois plus d’argent que dans le passé pour convaincre les recrues à s’engager et le recours aux jeux électroniques a pour but de réduire les coûts. Une idée pour les entreprises…THE LOS ANGELES TIMES, quotidien, 22/05/2002 ” Army’s New Message to Attract Recruits : Uncle ‘Sim’ Wants You “, www.latimes.com
Le PC serre-tête
Mis sur le marché au mois de mars dernier, Poma est le premier ordinateur que l’on peut porter sur soi comme un vêtement. Accroché à une sorte de serre-tête, l’écran couvre un ?”il alors que l’unité centrale, de la taille d’un livre de poche, s’accroche à la ceinture. La souris est une tablette tactile. Poma est équipé de Windows CE et doté d’un processeur de 128 MHz. Une connexion à internet peut être établie. L’appareil est équipé d’un clavier virtuel, sur lequel on pointe les touches comme sur un PDA, d’où la lenteur d’utilisation. L’auteur de l’article trouve l’engin trop cher et presque impossible à installer de façon acceptable. Mais il se dit convaincu que nous finirons bien par tous appartenir à la race des cyborgs, mi-humains, mi-ordinateurs.THE MERCURY NEWS, quotidien, 22/05/02, ” Wearable Computer Creates Personal Connection and Draws Stares “, www.siliconvalley.com
Du business avec les logiciels libres
L’effondrement des dot-com et des grands rêves informatiques des années 1990 ne semble pas avoir sonné le glas des logiciels libres, même dans l’univers des affaires. Interrogé par E-commerce Times, Rob Perry, un des analystes du Yankee Group, rappelle qu’Apache est très répandu ainsi que My SQL, une base de données utilisée par Yahoo, Texas Instruments et Motorola entre autres. Perry précise qu’il préfère qualifier ce type de logiciel de “bon marché” plutôt que de “gratuit”, en raison des coûts d’entretien. Et il les recommande aux entreprises qui peuvent compter sur un soutien informatique solide. Les estimations sur l’implantation de Linux sur le marché des serveurs varient entre 10 % et 35 %, et Perry note que le mouvement bénéficie maintenant du soutien de certains poids lourds tels qu’IBM et HP.E-COMMERCE TIMES, site internet, 24/05/02, ” How E-Business Capitalizes on Open Source “, www.ecommercetimes.com
Silicon Valley, la sécurité et l’État
Thomas Friedman, chroniqueur du New York Times, constate que les convictions libertaires des patrons et ingénieurs de la Silicon Valley ont du plomb dans l’aile. Le 11 septembre leur a fait admettre que si la technologie peut renforcer le pouvoir des individus et des petits groupes, cela vaut aussi bien pour les criminels et les terroristes que pour les ONG et petits entrepreneurs. Une partie de l’idéologie des TIC est faite de confiance, et c’est cela qui est remis en question. La médaille a deux faces : d’un côté, il n’est pas mauvais que les entrepreneurs de la Silicon Valley apprennent à faire leur place dans les institutions. Mais, de l’autre, la perte de confiance risque d’entraîner un retour en arrière. Ce que reflète la critique d’un capital-risqueur qui semble regretter d’avoir investi dans les ordinateurs plutôt que dans des clôtures dont les États-Unis sont censés s’entourer.THE NEW YORK TIMES, quotidien, 26/05/02, ” Webbed, Wired and Worried “, www.nytimes.com
Demain, on jouera en ligne
Bilan de l’Electronic Entertainment Expo (E3), qui s’est tenue à Los Angeles récemment : le règne des jeux en ligne n’est pas prévu pour cette année. Tout le monde a remarqué l’investissement considérable de Microsoft, dont le service X-Box Live ne débutera qu’à l’automne. Mais Sony et Nintendo se contentent de promettre des adaptateurs de réseaux pour leurs consoles. La raison de ce manque d’enthousiasme : personne ne sait encore quand les investissements requis pour développer de véritables réseaux seront rentables. En attendant, l’E3 a été plus marqué par les jeux présentés que par les machines qui permettent d’en jouir. Et comme aucun jeu ne sest imposé, le bilan de cette grand-messe hypermédiatisée des amateurs de jeux électroniques est, pour le quotidien de la capitale américaine, décevant.THE WASHINGTON POST, quotidien, 26/05/02, ” Online Games Still the Next Big Thing “, www.washingtonpost.com
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