La Nasa trouve de tout sur Ebay
La Nasa dispose de machines tellement dépassées que, pour les faire fonctionner, elle a besoin de pièces détachées que plus personne ne fabrique actuellement. Si bien que, lorsqu’elle manque de ces composants, elle en est réduite à surfer sur les sites de vente aux enchères tels Ebay ou Yahoo.Cette dépendance au marché de l’occasion est sans doute une bonne mesure de la lente décadence de cet organisme, de plus en plus distancé par le marché de l’électronique civile. Ainsi, quand la Nasa a besoin d’un lot de chips Intel 8086 (processeurs), dont elle a fait grande consommation pour sa première navette spatiale en 1981, et qui sont introuvables aujourd’hui, la meilleure solution pour elle est de recourir à ce type de marché populaire, qui est aussi un des plus puissants réseaux du monde.THE NEW YORK TIMES, quotidien, 12/05/02, ” For Parts, NASA Boldly Goes… on Ebay “http://www.nytimes.com
Les messageries instantanées, une nouvelle poule aux ?”ufs d’or…
AOL, Microsoft, Yahoo, les trois grands qui ne trouvaient pas assez d’injures il y a un an à propos des messageries instantanées, ont baissé le ton depuis. La première raison de ce revirement est le succès grandissant d’AOL, qui domine de la tête et des épaules ce secteur avec 150 millions d’usagers d’AIM, auxquels s’ajoutent les 120 millions d’ICQ un logiciel de son cru. Aujourd’hui, Microsoft, qui inclut son Messenger dans les dernières versions de Windows, compte également 46 millions d’adeptes (Yahoo ne divulgue pas ses chiffres).AOL se refuse à partager sa part du gâteau, pour la simple raison qu’il est source de revenus publicitaires. Mais à mesure que les autres progressent, l’interopérabilité (fait de pouvoir communiquer entre un système et un autre) devient inévitable car les revenus en dépendent aussi. En attendant cet avenir encore lointain, les passionnés de messageries instantanées n’ont d’autre solution que de s’abonner à des systèmes pour communiquer avec leurs amis ou relations de travail. Plusieurs programmes offrent une seule interface pour les joindre tous. Parmi les plus récents et les mieux faits, Trillian est en train d’accroître très vite sa base de fidèles.
NEWS.COM, site internet, 13/05/02, “Cries to open up IM have quieted”, http://www.news.com
Le patriarche et le futur
Tim Berners-Lee, inventeur de la toile, demeure très actif. Il est à la tête du World Wide Web Consortium, un des organismes chargés de veiller à l’adoption des standards indispensables au fonctionnement du web. Or, il constate que son bébé n’a pas évolué comme il le souhaitait. Il le voyait tel un instrument pour écrire et collaborer, et non comme un simple outil de consommation d’informations. Néanmoins, il se félicite de voir que le web a su préserver la diversité. Il y a bien quelques portails gigantesques, mais aussi “une énorme quantité de sites minuscules et toute la gamme possible entre ces deux extrêmes.” Un des projets auxquels le patriarche de la toile se consacre désormais est un système permettant de garder une trace des pages qui se créent, qui renforcerait par ce biais la mémoire du web. Quant à la toile de demain, elle pourra être lue par des machines aussi bien que par des êtres humains. Ce que Tim Berners-Lee appelle “la toile sémantique”. Les ordinateurs communiqueraient entre eux… pour nous servir.THE MERCURY NEWS, quotidien, 12/05/02, ” Web pioneer looks at ground covered, future “, http://www.siliconvalley.com
Le business à l’image du sport
Quand il essaye d’expliquer le futur, Richard Hunter, PDG de Gartner, le plus grand cabinet de consulting en technologies de l’information, a une formule toute prête : “Si vous voulez savoir ce qui attend toutes les entreprises, vous n’avez qu’à regarder le sport professionnel.” Le moindre pas des athlètes, le moindre but marqué est enregistré. Il en sera bientôt de même dans le monde économique, notamment en raison du rôle clef que jouent les technologies de l’information dans la coordination des relations entre une entreprise et ses partenaires. Une nouvelle génération de machines connectées en permanence suivra les résultats, le déplacement des gens et des produits. Les vêtements vendus à New York dans les magasins de la société Prada ont tous un badge dont la position est lue en permanence par radio. Quand un client l’essaye, un écran lui dit aussitôt ce qui est disponible dans une couleur ou une taille déterminée. Hunter vient d’écrire un livre ?”Un monde sans secrets (World without secrets) ?” dans lequel il annonce que les entreprises seront bientôt jugées sur leurs statistiques, comme les athlètes.THE BOSTON GLOBE, quotidien, 19/05/02, “‘Smart stats : business at the speed of a fastball “, http://www.boston.com
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