Informatique toxique
Chaque jour, 6 000 ordinateurs et téléviseurs sont jetés en Californie. Cela fait une petite montagne de déchets toxiques qui apparaît comme un des aspects négatifs de l’ère de l’information. Pour régler le problème, deux sénateurs californiens se proposent de faire voter une loi visant au développement de programmes de recyclage. Ils seraient financés par les fabricants et pourraient entraîner une hausse du prix d’achat des équipements. Si la loi est adoptée, les fabricants auront le choix entre monter leur propre programme de recyclage, ou participer au financement d’un programme collectif. L’initiative a été déposée juste après la publication d’un rapport de la Silicon Valley Toxics Coalition, qui montre que d’immenses quantités de déchets électroniques américains échouent dans certains pays asiatiques pauvres, qui en extraient les parties commercialisables par des moyens rudimentaires, dangereux aussi bien pour l’environnement que pour les travailleurs.SAN FRANCISCO CHRONICLE, quotidien, 27/02/02, ” Surcharge suggested for scrap electronics “www.sfgate.com et Silicon Valley Toxics Coalition, rapport : ” Exporting Harm : The Techno-Trashing of Asia “, www.svtc.org
Technologies de proximité
Les communautés virtuelles ont l’avantage et l’inconvénient de réunir des gens, où qu’ils se trouvent sur la planète. Et dans le déluge d’informations, il n’est pas toujours facile de trouver les âmes s?”urs vivant dans la même région. Michael Oliver, ingénieur de Silicon Valley propose un service gratuit qui résout ce problème grâce à un bouquet de technologies dites “de proximité “. Les usagers s’inscrivent sur le site ?”www2.local2me.org?” et spécifient le rayon qu’ils désirent couvrir (jusqu’à 150 kilomètres) ainsi que leur âge ou les goûts de ceux qu’ils veulent rencontrer. La technologie pourrait fort bien être utilisée à des fins commerciales et se faire financer ainsi par les entreprises locales.MERCURY NEWS, quotidien, 27/02/02, ” Proximity technology helps localize the Internet “, www.siliconvalley.com
Hollywood vs Silicon Valley
Première du genre, les grands patrons d’Hollywood et de la Silicon Valley se sont affrontés le 28 février à Washington sur le meilleur moyen de protéger la propriété intellectuelle à l’heure du net. Ils étaient les hôtes d’une commission du Sénat, qui envisage de prendre des mesures radicales pour régler le problème. Un groupe de travail réunissant des représentants des deux bords a tenté, sans succès, de concilier les différences de point de vue. La loi obligerait les fabricants d’ordinateurs et d’appareils électroniques à équiper leurs machines de mécanismes capables de détecter des marques numériques, qui devaient être apposées sur tous les CD, vidéos et logiciels. En l’absence de tels signaux, il se refuserait à lire le document qui lui serait fourni.La proposition est soutenue par les grands studios, notamment Disney, dont le PDG Michael Eisner n’a pas hésité à reprocher aux fabricants d’ordinateurs de faire reposer leur stratégie de développement sur la piraterie. Il estime que les technologies d’échanges de fichiers encouragent la circulation de films piratés. “S’il vous plaît, n’altérez pas la dynamique des technologies de l’information, cela pourrait créer des dégâts irréparables “, a déclaré le vice-président d’Intel. Partisan d’une solution négociée, il a attiré l’attention des législateurs sur certains CD récents, porteurs des marques d’identification, qui ne permettent pas aux propriétaires de les écouter sur leur ordinateur ou de faire des copies à usage personnel auquel la loi leur donne droit.THE WALL STREET JOURNAL, quotidien, 01/03/02 ” Debate Over Piracy Protection Pits Hollywood Against Silicon Valley “, www.wsj.com
Compteurs Geiger et commandos
L’administration américaine a déployé des centaines de palpeurs sophistiqués (sensors) le long des frontières, dans certaines installations essentielles à l’étranger et près des principaux points d’accès à la capitale. Le but est de détecter une éventuelle opération nucléaire d’Al Qaeda. Les douanes américaines utilisent depuis longtemps des compteurs Geiger de la taille d’un téléphone portable. Les nouveaux appareils ont recours à une technologie, dite de détection de rayons gamma et de flux de neutrons. Et comme les scientifiques qui les utilisent ne sont pas préparés pour l’action, des commandos d’élite Delta les accompagnent, avec pour mission de tuer ou d’immobiliser toute personne suspectée de posséder une arme nucléaire avant de remettre cette dernière aux ingénieurs pour quils la désarment.THE CHICAGO TRIBUNE, quotidien, 03/03/02 ” Nuclear fears spur use of sensors “, www.chicagotribune.com
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