Créée en 1984, CGBI n’a rien d’une start-up ni d’une Web Agency qui profite de l’effet Internet pour se mettre en avant. Pourtant, depuis 1998, date de son entrée au second marché, cette SSII de 800 personnes n’a eu de cesse de se positionner sur le marché des nouvelles technologies. “Nos clients, essentiellement des grands comptes, ont besoin de faire évoluer leur système informatique, explique Jérôme Doligé, directeur général adjoint du groupe. Pour être en adéquation avec leur demande, il nous fallait étoffer notre offre. L’introduction en Bourse nous a permis de financer notre croissance externe et d’acquérir les compétences qu’il nous manquait.”
Investissement sur le décisionnel
Cette stratégie s’est concrétisée par le rachat, en juillet 1999, d’Allaban WebSystems, société spécialisée dans la réalisation et l’hébergement de sites Internet. Puis vinrent les acquisitions de Cartel Informatique (sécurité informatique), d’Aurus (optimisation des bases de données relationnelles), d’Infogold (intégration de PGI) et dernièrement de C. I. A. Consultants (conseil en informatique décisionnelle). “Ces différentes acquisitions nous permettent de proposer une offre globale, allant de la maîtrise de l’infrastructure à celle des contenus, précise Jérôme Doligé. Nous pouvons concurrencer les grandes SSII comme Atos ou Unilog tout en gardant notre réactivité de petite structure.”
C’est pourquoi, même si désormais le groupe souhaite se focaliser sur l’intégration des nouveaux venus, il n’exclut pas d’autres acquisitions. Celles-ci viseraient notamment à renforcer le pôle conseil mais aussi à développer une activité européenne.Malgré les propos de ses dirigeants, le ” business model ” de CGBI ne diffère guère de celui de ses concurrents : gros investissements sur les NTIC et acquisitions tous azimuts. Mais après tout, c’est aujourd’hui un modèle qui fonctionne bien et qui, à moyen terme, saura faire ressortir les meilleurs.
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