Depuis l’affaire Lewinski, et alors que la campagne présidentielle américaine prend sa vitesse de croisière, la Maison Blanche a été placée sous la surveillance d’un comité du Congrès. Objectif: récupérer les milliers d’e-mails envoyés et reçus par le bureau du président depuis deux ans. Certains messages seraient déterminants dans des affaires de financement du parti démocrate.De son côté, Bill Gates aurait probablement apprécié que certains de ses mails s’autodétruisent, plutôt que de les voir tomber dans les mains du juge et du gouvernement américain, qui s’en servent pour prouver ses intentions monopolistiques.Pour Maclen Marvit, diplômé de l’université Caltech et fondateur de la start-up
Disappearing Inc, “beaucoup de messages envoyés par le CEO de n’importe quelle compagnie peuvent devenir de véritables bombes à retardement pour lui ou pour son entreprise”. Il a donc mis au point une technologie qui provoque la disparition pure et simple du message à une date spécifiée. Le message s’efface automatiquement, et il est impossible d’en retrouver la trace sur l’ordinateur destinataire comme sur celui de l’expéditeur. Toutes les copies réalisées disparaissent également.
Les capital-risqueurs apprécient
Le serveur d’e-mails Disappearing utilise l’algorithme Blowfish, dont le code source a été publié en 1993. Il peut être installé au sein d’une entreprise, ou être utilisé en service bureau. Les messages sont lus grâce à un visualisateur spécial associé à un navigateur.Actuellement, seul Novell offre une fonctionnalité deffacement de message dans son logiciel GroupWise, mais elle n’est pas automatique.La technologie de Disappearing semble répondre à un véritable besoin. A preuve, deux investisseurs américains de la Silicon Valley parmi les plus renommés, Kleiner Perkins et Ben Rosen, ont financé son premier tour de capital-risque.
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