Vous avez entre les mains Le Nouvel Hebdo, le premier hebdomadaire 100 % consacré à la net économie. La rédaction a les traits tirés, et les équipes commerciales n’ont pas mesuré leur peine. La création d’un nouveau journal se fait toujours dans la fièvre, et la conception du Nouvel Hebdo n’aura pas échappé à la règle.Mais, aujourd’hui, chacun est fier d’avoir contribué à ce lancement. Impatient, aussi, d’être en mesure de décrire et décrypter chaque semaine les profonds changements apportés à l’économie par internet. Se faire le témoin privilégié de cette troisième révolution industrielle, c’est la raison d’être du Nouvel Hebdo.Celle qui permet à des millions de personnes d’échanger de l’information pour un coût dérisoire. Cette révolution de l’intelligence, qui touche progressivement tous les dirigeants. Qui bouleverse les métiers et abolit les frontières entre services et industrie. Qui remet en cause la notion de travail telle qu’on la connaissait, pratiquement inchangée, depuis un siècle. Qui tend à supprimer les intermédiaires. Qui enserre les sociétés dans leur environnement local et global.Nous n’avons pas pour autant une vision angélique des transformations en cours. Nous entendons le fracas du Nasdaq, qui tente d’étouffer dans sa chute ce qu’il adorait hier. Nous observons les travers possibles de cette révolution, tant au plan social qu’au plan réglementaire. La pluie de nouveaux business models morts-nés ne nous effraie pas.Et l’imperméabilité des politiques ne nous émeut guère. La mission du Nouvel Hebdo est de rendre compte et d’anticiper, pas de célébrer à l’excès ou, à l’inverse, de se gausser. Sereinement.
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