Lion, pour rugir de plaisir !
Viewsonic - ViewPad 10S : une ardoise très perfectible
Ces technos venues d’ailleurs
18 août 2011 à 00:00
UEFI, Turbo Boost, Cuda… des noms barbares et des acronymes de technologies, souvent très pointues et très efficaces, mais pas forcément indispensables au commun des mortels. Décryptage.
Le pavé tactile multitouch plein les doigts La promesse
La vogue des smartphones et des tablettes à écran tactile multipoint a relancé l’intérêt pour les interfaces gestuelles. C’est tout naturellement que les constructeurs de PC portables ont adapté ce système aux pavés tactiles de leurs machines. Ils autorisent le même type de manipulations, comme zoomer ou dézoomer sur une photo ou une carte en écartant les doigts, passer à la page suivante ou précédente en glissant deux doigts, etc.
La réalité
Le pavé tactile multipoint peut être pratique, mais l’expérience est différente de celle vécue sur un smartphone ou une tablette puisque vous n’interagissez pas directement avec les doigts sur les objets à manipuler. Les manipulations possibles sont, de plus, variables selon les fabricants, et souvent limitées à des logiciels précis. Le mieux est d’investir dans une tablette qui, en plus de son écran multipoint, embarque toute une gamme de capteurs de mouvements.
Notre avis
L’UEFI, le nouveau Bios est là La promesse
L’Unified Extensible Firmware Interface est appelée, à terme, à remplacer l’antique Bios, le micrologiciel indispensable qui se charge de l’initialisation et de la coordination des composants de nos PC, et qui fait l’interface avec le système d’exploitation. Le Bios n’a pratiquement pas évolué depuis les années 1980 et souffre de limitations gênantes. Outre une interface plus conviviale et flexible (interface graphique, utilisation de la souris), l’UEFI permettrait de lever certaines barrières techniques, d’accélérer la séquence de démarrage, voire de renforcer la sécurité des PC.
La réalité
Hormis Apple, HP, et quelques fabricants de cartes mères comme MSI ou Asus, peu de constructeurs ont adopté ce nouveau Bios. Mais pour l’utilisateur lambda, cela ne revêt pas une importance capitale. Seul cas de figure à rendre impératif l’usage de l’UEFI : si vous souhaitez utiliser un disque dur de plus de 2 To comme disque système ; le Bios est, en effet, incapable de gérer des volumes amorçables d’une capacité supérieure.
Notre avis
Hyper Memory et TurboCache, ça rame ! La promesse
L’ATI Hyper Memory et l’Intel TurboCache sont des technologies qui permettent à une carte graphique d’utiliser une partie de la mémoire vive (Ram) de l’ordinateur comme mémoire vidéo d’appoint. Rarement utilisée pour les cartes destinées aux joueurs, ce type de mémoire partagée est surtout employé dans les ordinateurs portables et sur les modèles de cartes graphiques d’entrée de gamme pour des raisons de place et de coût.
La réalité
Une carte ayant recours à la mémoire Ram du PC, moins rapide que la mémoire vidéo, n’offrira pas les performances d’un modèle équivalent à mémoire dédiée. Un gain sera, en revanche, mesurable entre une carte avec 128 Mo de mémoire dédiée, et la même avec, en plus, 256 Mo accessibles en TurboCache. Le gain variera en fonction du type et de la quantité de la mémoire vive installée dans le PC. Attention, la proportion de mémoire dédiée et de mémoire partagée n’est pas toujours clairement indiquée sur les fiches des constructeurs. Si vous n’utilisez pas de logiciels gourmands en mémoire graphique (jeux vidéo), la mémoire partagée vous fera économiser quelques euros.
Notre avis
Le disque SSD, rapide mais onéreux La promesse
Le disque SSD (Solid State Disk) , ou disque à mémoire flash, possède de nombreux avantages. Il est silencieux, sans pièces mécaniques, donc plus résistant aux chocs et moins gourmand en énergie et, surtout, beaucoup plus rapide qu’un disque classique, que ce soit en lecture, en écriture, ou en temps d’accès. Tous ces critères en font un candidat idéal pour les PC portables ou les configurations de bureau performantes.
La réalité
Bien qu’il se démocratise de plus en plus, le SSD reste onéreux et limité en termes de capacité. Par ailleurs, en fonction de la catégorie de puce mémoire intégrée et du contrôleur, ses performances peuvent varier d’un modèle à l’autre. Ce type de dispositif aura surtout sa place dans les machines de bureau haut de gamme pour héberger le système d’exploitation, ou sur les ultraportables pour atteindre une mobilité maximale. Pour les machines de bureau de base, les disques à 10 000 tr/min (pourquoi pas montés en Raid) offriront un meilleur rapport performances/capacité/prix.
Notre avis
USB Sleep and charge : chargeur d’appoint La promesse
Cette option est offerte par certains fabricants d’ordinateurs, comme Samsung ou Toshiba, sur quelques modèles de leur gamme portable. L’idée est simple, tirer profit de la batterie de l’ordinateur pour le transformer en chargeur d’appoint. Pas besoin de l’allumer, même éteint, il est possible de recharger des appareils reliés à ses ports USB.
La réalité
Cette fonction agit sur l’autonomie du PC et n’aura de véritable utilité qu’en cas d’urgence, si votre smartphone est à plat et que vous êtes loin d’une prise électrique, ou pour économiser l’espace occupé par des chargeurs dans la valise. Si vous cherchez un chargeur de secours mobile, il en existe beaucoup, plus ou moins universels, vendus quelques dizaines d’euros.
Notre avis
Turbo Boost et Turbo Core, ça booste ! La promesse
Turbo Boost chez Intel, Turbo Core chez AMD, ces deux technologies ont grosso modo la même finalité. Les processeurs récents disposent de deux, quatre ou six cœurs alors que certaines applications ne sont capables de tirer parti que d’un seul à la fois. Partant de ce constat, les fabricants de processeurs ont eu l’idée d’utiliser “ la marge thermique disponible ” (si un seul des cœurs est sollicité, le processeur chauffe globalement moins) pour booster la fréquence du ou des cœurs actifs. Le gain varie en fonction des modèles de processeurs et du nombre de cœurs sollicités, mais peut atteindre plusieurs centaines de mégahertz.
La réalité
Dans la pratique, cette fonction est plus ou moins efficace, selon les applications et les processeurs. Dans tous les cas, si la hausse de performances est réelle, elle ne sera pas forcément flagrante : quelques secondes de moins pour encoder un CD en MP3 ou compresser une archive. Pour booster réellement les performances, préférez les logiciels optimisés pour profiter du multicœur.
Notre avis
Le Blu-ray, pas que pour le cinéma La promesse
La technologie Blu-ray s’envisage de deux façons. Le lecteur simple transforme un portable ou un PC de bureau en système home cinéma. Un graveur Blu-ray interne ou externe permettra l’archivage de données ou la sauvegarde. Les tarifs sont devenus abordables, comptez de 60 et 70 euros pour un lecteur (qui sera souvent capable de graver les DVD) et 70 à 100 euros pour un graveur. Les disques Blu-ray inscriptibles de 25 Go se négocient entre 3 et 4 euros pièce (4x).
La réalité
Le Blu-ray sur PC s’est démocratisé, mais pour lire les films du commerce, équipés d’une protection anticopie, il faudra en plus du lecteur, un logiciel comme PowerDVD 10 (environ 50 euros). En tout, une centaine d’euros donc, soit le tarif d’une platine de salon d’entrée de gamme. Pour du stockage ou faire de la sauvegarde, les galettes Blu-ray restent une option intéressante. Moins fragiles qu’un disque dur, elles permettent en outre de multiplier les copies et les lieux de sauvegarde à moindre coût.
Notre avis
nVidia Cuda, fort en maths La promesse
Cuda (Compute Unified Device Architecture) est une technologie dite GPGPU (General Purpose Computing Graphics Processing Units) . Pour faire simple, elle permet d’utiliser la puissance du processeur graphique pour effectuer des calculs habituellement réalisés par le processeur principal. Apparue avec les cartes de génération GeForce 8, Cuda est disponible avec une majorité de cartes graphiques nVidia récentes. Vous en trouverez la liste à cette adresse http://goo.gl/75dSz .
La réalité
Les applications doivent être développées spécifiquement pour tirer parti de la puissance potentielle de Cuda. Toutes ne le sont pas et cela concerne surtout des applications professionnelles, voire scientifiques, ou des logiciels réservés à la vidéo (Badaboom, PowerShow, Media Espresso, Toast, Nero…), ainsi que certains filtres et fonctions de logiciels professionnels d’édition d’images comme Photoshop CS, etc. Bref, cette technologie n’est pas forcément très utile pour une utilisation courante.
Notre avis
Clavier chiclet, so chic ! La promesse
Le clavier dit chiclet décrit un clavier avec des touches plates et séparées les unes des autres par des espaces. En France, on le connaît bien puisque c’est ce type de clavier qui équipait un des fleurons de la technologie hexagonale : le Minitel ! Plus récemment, ce type de clavier a été remis à la mode par Apple et il s’est aussi répandu sur les ordinateurs portables de petite taille du type netbook ou ultraportable.
La réalité
Le confort d’un clavier reste assez subjectif et n’est pas seulement tributaire de la forme et de la disposition des touches. La qualité de la frappe dépend aussi du retour qu’offrent les touches, des matériaux utilisés, etc. C’est avant tout une histoire de goût, d’habitude, et nous ne pouvons que vous recommander d’essayer avant d’adopter. Trop souvent négligé, le clavier est, avec la souris, l’interface principale pour interagir avec votre ordinateur, il convient donc de le choisir avec le plus grand soin.
Notre avis
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Christophe Blanc, Sébastien Casters et Nicolas Guyot