Une hirondelle ne fait pas le printemps, d’autant moins si l’hiver est long, très long… Pourtant, quelques signes encourageants reviennent sur le devant de la scène d’un marché de l’emploi traumatisé.D’abord, du côté des projets annoncés. Dans sa dernière enquête auprès des directions informatiques, l’observatoire Comm’back annonçait une nette croissance au cours du dernier trimestre 2003. Comparée à la même période de 2002, elle
indique un taux de progression de 81 %.Impossible, d’ailleurs, pour les entreprises, de continuer à serrer les boulons, sous peine, à terme, de s’étrangler ! Les projets devront bien repartir un jour ou l’autre, et pas seulement dans l’administration !Ensuite, de l’autre côté de l’Atlantique. On n’y parle certes pas de reprise de l’emploi, seulement de l’arrêt du déclin. Selon le cabinet américain AeA, la high-tech ne devrait perdre ‘ que ‘
234 000 emplois en 2003, contre 540 000 l’année précédente. C’est une piètre consolation, mais c’en est une tout de même.Et dans l’Hexagone, si l’on se réfère au tour de France des PME qui prévoient de recruter prochainement, enquête que vient d’effectuer Courrier cadres, on constate que les entreprises high-tech tiennent une place
honorable. Avec un score de 39 %, elles représentent plus du tiers de ces petites entreprises courageuses et innovantes qui créent de l’emploi.Bien sûr, le nombre total des postes proposés par entité est modeste. Il va de une à dix personnes, voire une cinquantaine dans le meilleur des cas. Avec des compétences demandées souvent précises, attachées à un domaine
particulier : informatique embarquée, directeurs de projets, experts dans les technologies Microsoft, experts websphere, chefs de projets sécurité. Et, la plupart du temps, avec une première expérience.Certes, ces signes sont à prendre avec précaution. Toutefois, ils existent. Alors autant les annoncer car, comme le dit le proverbe chinois : ‘ Mieux vaut allumer une lampe que maudire l’obscurité ! ‘
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