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CES 2015 : Sharp pousse la 4K plus loin, avec 66 millions de sous-pixels

Avec sa technologie Quattron, Sharp intègre un nombre impressionnant de sous-pixels dans son nouveau téléviseur haut de gamme.

Sharp vendra en 2015 un téléviseur Ultra-HD doté de 66 millions de sous pixels indépendants, tandis qu’un écran Ultra-HD classique n’en intègre que 24 millions. Sharp l’appelle « beyond the 4K ».

Ajouter et diviser les pixels

Pour monter à un tel chiffre, Sharp reprend sa technologie Quattron, qui consiste à ajouter un pixel jaune aux trois sous pixels classiques (rouge, vert et bleu). Chaque sous-pixel est également divisé en deux parties que l’on peut contrôler de manière indépendante. Ce téléviseur très haut de gamme sera aussi équipé de la technologie Spectros, le Quantum Dot de Sharp, qui permet d’élargir la gamme de couleurs que l’écran peut afficher. Sans oublier un rétroéclairage Full LED avec local-dimming (les LED diminuent leur luminosité derrière les zones sombres de l’image), avec une forte luminosité possible pour gérer la technologie d’affichage HDR.

Trois gammes pour 2015

Avant l’arrivée de ce téléviseur presque 8K, d’autres modèles feront leur apparition plus tôt cette année : les UB30 en entrée de gamme, offrant un modèle 43 pouces Ultra-HD à 750 dollars, et un 50 pouces à 1000 dollars. Les modèles 55 et 65 pouces seront vendus autour de 1200 et 2300 dollars. En milieu de gamme, les UE30 s’équipent de la plateforme Android TV, avec un traitement Aquomotion 480 et un rétroéclairage AquosDimming. Ils seront disponibles en 60, 70 et 80 pouces à des prix respectifs de 2000, 2800 et 5400 dollars. Enfin, le haut de gamme UH30 offre un traitement Aquomotion 960, avec une dalle Spectros (Quantum Dot). Les deux modèles 70 et 80 pouces seront proposés à 3200 et 6000 dollars.

Des écrans de toutes formes

Grâce à la technologie MEMS (Micro Electro Mechanical Systems), Sharp a mis au point avec Qualcomm des écrans qui peuvent prendre toutes les formes possibles, pour s’intégrer partout. L’électronique est intégrée dans chaque pixel pour libérer la forme de l’écran. Ces pixels sont de minuscules obturateurs qui s’ouvrent et se ferment à grande vitesse, placés devant un rétroéclairage qui varie constamment entre les trois couleurs primaires rouge, vert et bleu. Ceci permet de donner tout type de formes aux écrans, avec une forte luminosité face au soleil.

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Bruno Cormier