Le credo de Clément Moreau, fondateur et président de Sculpteo, que nous avons rencontré sur le CES, est simple : « La révolution, ce n’est pas l’impression 3D, mais de créer des systèmes simples et accessibles pour la rendre utilisable par tous ». Aussi lumineux que l’application qui lui a valu son prix de l’Innovation.
Une fois 3DPCase installée sur votre iPad ou iPhone, vous pourrez, en quelques étapes, inventer toutes les caractéristiques de votre coque : non seulement la couleur ou le dessin imprimé, bien sûr, mais aussi la matière et surtout la découpe, les reliefs et les tracés. L’application peut même prendre en photo le profil d’un visage pour que la découpe le reproduise ensuite sur la coque elle-même.
Votre création terminée, vous validez et quelques jours plus tard vous recevez à la maison votre coque protectrice, créée selon vos desiderata par les imprimantes 3D de Sculpteo. Nous avons pu le vérifier : les finitions et découpes sont impeccables, d’aussi bonne facture que les coques classiques. Et, comparativement au service rendu, à peine plus chères : à partir d’une vingtaine d’euros, selon les options et la matière (plus d’une quarantaine, dont résines, plastiques, argent, or, ou même platine !)
Un tour de potier virtuel
L’application 3DPCase permet aussi de gérer votre bibliothèque de créations, de les partager avec vos amis ou de vous inspirer des créations d’autres designeurs.
La technologie utilisée par Sculpteo est complètement ouverte, car elle accepte en entrée les fichiers aux formats standards de la création 3D (AutoCAD, Sketchup, 3DStudio, Lightwave, Meshlab…). Ainsi des éditeurs tiers peuvent-ils l’utiliser pour créer leur propre application de création d’objet, puis passer par Sculpteo pour l’impression 3D elle-même. C’est le cas par exemple de Let’s Create Pottery, un tour de potier virtuel, mais dont les fichiers peuvent ensuite être imprimés en 3D.
Portée par son succès et l’accueil du CES et du public, Sculpteo, qui compte déjà une vingtaine d’employés va maintenant se déployer, en ouvrant son premier bureau à l’étranger, à San Francisco.
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