Toutes les connexions internet ne se valent pas dans l’hexagone et de nombreux foyers n’ont pas un débit suffisant pour profiter de contenus HD en VOD sans avoir attendre des heures. Consciente de cette faiblesse, l’industrie a mis au point le codec HEVD (High efficiency video codec) dont la version finale de la norme sera publiée à la fin du mois de janvier.
Orange et Samsung sont parmi les premières sociétés à supporter ce standard et le duo sera même le premier à le déployer dans le monde via l’application Orange qui sera préinstallée dans la prochaine génération de téléviseurs Samsung.
Concrètement ce codec compresse, à qualité égale, deux fois mieux un programme HD que le traditionnel codec H.264. Un gain qui permet de désengorger les tuyaux de distribution mais aussi de faciliter l’accès au contenus, car avec un débit moyen mesuré entre 4,9 et 5,6 Mbits (selon la source : Akamai, 60 millions de consommateurs, etc.), le réseau français n’est pas encore assez performant pour offrir, de manière homogène, une distribution fluide de contenus HD sur l’ensemble de la métropole.
« Les utilisateurs qui devaient se rabattre sur les contenus SD parce que leur connexion est en dessous des 6 mbits requis pour profiter de la HD de manière fluide pourront désormais profiter de la HD dès 3 mbits par seconde », explique Gilles Teniou, responsable recherche & développement pour Orange. «Nous avons donc travaillé main dans la main avec Samsung pour offrir, d’ici au second semestre, les premiers contenus optimisés. Mais il faudra un peu de temps à chaîne de diffusion pour proposer, par défaut, ce type de compression », ajoute-t-il en faisant référence au temps d’adoption de la technologie notamment par les studios de cinéma qui devront intégrer cette compression dans leur flux de travail.
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