Si la motorisation et la ligne restent des éléments déterminants pour choisir une voiture, l’équipement technologique prend une place de plus en plus importante. Les possesseurs de tablettes ou de smartphones désirent des systèmes qui leur permettent d’utiliser facilement leur équipement pendant la conduite pour accéder aux contenus ou s’orienter avec leur application préférée.
Présents sur le CES, ces industriels se sont engagés dans des stratégies numériques. Pour Ford, il s’agit d’un virage incontournable pour maintenir un lien avec les nouveaux usages des conducteurs. Hier, lundi 7 janvier, le constructeur a présenté un programme destiné aux concepteurs d’applications mobiles, pour les aider à concevoir des produits compatibles avec les systèmes électroniques embarqués de ses voitures.
Lors de sa conférence de presse, Hau Thai-Tang, un vice-président de Ford, a présenté cette démarche comme inédite dans l’industrie automobile. « Tous ces utilisateurs de smartphones veulent utiliser l’intégralité des capacités de ces appareils dans leur voiture », a-t-il précisé.
Une équipe pour valider les applis
Ce programme doit permettre d’augmenter le volume d’applications compatibles avec deux systèmes électroniques que Ford installe déjà sur certaines de ses voitures : Sync, qui permet de connecter à la voiture un smartphone ou un baladeur musical par bluetooth ou un port USB, et Sync Applink, qui permet d’utiliser des commandes vocales pour faire fonctionner les applications chargées sur ces appareils.
Ford fournira notamment aux développeurs la documentation nécessaire et un support technique. Une équipe interne validera les applications proposées pour s’assurer qu’elles peuvent être utilisées en toute sécurité en conduisant : il n’y aura par exemple pas d’application vidéo, ou de jeu. Pour cela, le constructeur dit s’être inspiré des programmes mis en place par Apple, Google ou Facebook.
L’expérience du secteur technologique montre que les applications sont un élément important pour fidéliser les consommateurs. Apple et Google ont ainsi créé des « écosystèmes » d’applications compatibles avec leurs logiciels d’exploitation mobiles, iOS et Android.
Retrouvez tous nos articles sur le CES 2013 dans notre dossier spécial.
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