Lors d’un entretien accordé à 01Net au CES de Las Vegas, Leslie Sobon, vice-présidente du marketing d’AMD, explique que son entreprise permettra aux fabricants d’offrir des ultraportables moins chers que les modèles sur plateforme Intel : « ces ultrabooks sont franchement trop chers, notre sentiment est que l’on devrait pouvoir obtenir un beau portable de 18 mm d’épaisseur sans avoir à dépenser 900 euros ».
Des ultrabooks à 500 euros
« Ces portables arriveront cette année aux alentours de 500 euros » annonce Leslie Sobon, sans plus de précision. L’idée d’AMD est de s’adapter à la crise : « dans cette situation économique difficile, les clients achèteront des ultrabooks à des tarifs milieu de gamme ». Comme le prototype qui nous a été présenté, ces ultrabooks se passeront des matériaux les plus nobles, comme l’aluminium ou le magnésium, mais garderont les mensurations de la catégorie. Ils exploiteront la toute dernière génération des APU d’AMD, qui profite de l’architecture des processeurs Bulldozer. « En entrée de gamme, entre 300 et 400 euros, ils feront plus de deux centimètres d’épaisseur et seront plus lourds » précise Leslie Sobon.
Pas de smartphone, mais des tablettes
« Vous ne verrez pas de processeur pour smartphone sur les feuilles de route d’AMD avant les deux années qui viennent ». Leslie Sobon est claire sur le sujet, la stratégie d’AMD se concentre pour l’instant sur les puces destinées aux serveurs, PC de bureau, portables et tablettes. Et chez les tablettes justement, AMD profite des Windows 8 et de la dernière version 4.0 d’Android. Le fondeur nous a montré une tablette Acer W500 sous Windows 8, capable de faire tourner toutes les applications disponibles pour Android par virtualisation. Avec son minuscule processeur Fusion Z01 (1 GHz, circuit graphique Radeon HD 6250, moins de 6 W de TPD), la tablette MSI WinPad 110W est capable de prendre en charge l’accélération graphique de l’interface d’Android à merveille.
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