L’édition 2004 du Cebit devait consacrer l’arrivée en Europe de la nouvelle console star de Sony, la PSX, version sophistiquée de la PS2 et étape intermédiaire avant la PS3. Las, il n’en a rien été. Plutôt que la guest
star, la PSX a surtout joué l’Arlésienne. Après avoir tourné plusieurs fois autour de l’imposant stand du fabricant nippon, les visiteurs de Hanovre ont dû se résigner.Sony n’a, en fait, amené en Allemagne qu’un seul exemplaire de la PSX et l’a placé à l’abri des regards du grand public, dans une salle à laquelle n’ont pu accéder que les journalistes et quelques clients. Le modèle en question était
une version nippone de l’appareil, la PSX ayant été lancée au Japon en décembre dernier.
Mutisme quasi absolu
Les représentants de Sony au Cebit se sont montrés d’une discrétion absolue sur la PSX version européenne. ‘ Le modèle européen n’est pas prêt pour le moment, il manque encore des spécifications
techniques ‘. Les précisions s’arrêteront là. Impossible de savoir ce qui distinguera, sur le fond ou la forme, la PSX européenne de son homologue japonaise. Ni date de lancement, ni conditions (dans un pays d’abord ou de
façon simultanée dans plusieurs contrées), ni prix n’ont été dévoilés.Au Japon, la PSX coûte entre 600 et 750 euros, selon la taille du disque dur. A Hanovre, Sony n’a même pas voulu confirmer l’arrivée avant la fin de l’année 2004 de sa console multimédia, malgré une annonce officielle récente faite
en ce sens.A défaut d’informations solides de la part de son fabricant, la PSX a donc parlé pour elle-même. La console, habillée de blanc, affiche un design élégant et épuré. L’interface de navigation dans les différents menus est, elle, des plus
sobres.Outre les fonctions de jeu classiques de la PS2, la PSX a montré à quelques privilégiés ses différentes fonctionnalités (lire ce
test complet), du transfert de photos numériques depuis un appareil photo vers la console, en passant par lenregistrement de CD sur le disque dur ou encore la lecture de DVD.
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