Derric Marcon (Kepler Equities) : ‘ Les grandes SSII tirent leur épingle du jeu ‘
‘ L’année 2005 est plutôt bonne pour les logiciels et services. Les résultats sont conformes aux prévisions de Syntec, qui tablait sur une croissance de 6 à 8 %. Cela tient à la bonne performance
de l’infogérance, mais surtout au retour du conseil, de l’ingénierie et de l’intégration. Les grandes SSII gagnent aussi des parts de marché suite au référencement. France Télécom, par exemple, est passé de
1 000 prestataires informatiques à 80. Renault, lui, a divisé par 100 le nombre de ses partenaires, n’en retenant que 3.Ce décalage de croissance entre petits et grands ne se retrouve pas dans le logiciel, les petits acteurs étant généralement sur des niches de marché qui rendent impossible de globaliser les achats, exception faite du
secteur des PGI ‘.
Gregory Ramirez (Arkeon Finance) : ‘ Les outils métier sont privilégiés ‘
‘ Le retour à la croissance pour le marché du logiciel est confirmé. La demande se focalise de plus en plus sur la gestion des processus métier, la convergence entre les applications et
l’infrastructure. Cela tient au besoin des entreprises d’être plus réactives et proactives pour prendre des décisions.Autre tendance, le resserrement des liens entre fournisseurs et clients. Ces derniers demandent aux éditeurs des approches à valeur ajoutée toujours plus importantes. Conséquence : le client est disposé à opter pour
un déploiement plus grand et plus cher, à condition que l’éditeur l’accompagne en termes de formation et d’expertise. Cela ne signifie pas que ces fournisseurs concurrencent les SSII. Mais les petits éditeurs pourraient être
fragilisés sur certains marchés ‘.
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