Les loteries et jeux en ligne sont-ils légaux ?
Oui, à condition que les organisateurs des loteries et jeux en ligne ne demandent aucune participation financiêre aux joueurs. En effet, déroger à cette rêgle de la gratuité reviendrait à empiéter sur les plates-bandes de La Française des jeux, qui détient le monopole des jeux payants. D’ailleurs, les sociétés organisatrices, se voulant irréprochables, remboursent le coût des communications téléphoniques aux joueurs qui en font la demande. Les plus zélées se proposent même de régler les frais de photocopie des documents servant à justifier ces demandes de remboursement, ainsi que le prix du timbre-poste. Ce qui ne les engage pas beaucoup, car les requêtes restent rares.
Quelles sont les chances de décrocher le gros lot ?
Infimes, mais pas nulles ! Et, en tout état de cause, variables selon les sites. Sur Emilio.com, qui offre tous les vendredis 10 millions d’euros au vainqueur (soit plus de 65 millions de francs), la probabilité de décrocher le jackpot est de 1 chance sur 202 millions. Sur Luckyvillage.com, qui propose 1 million de francs, la probabilité est de 1 sur 99,8 millions. Et sur Koodpo .com, elle monte à 1 sur 5,9 millions pour la même somme. Beaucoup mieux, mais encore três faible. A titre de comparaison, la probabilité de décrocher la cagnotte du Loto de La Française des jeux est de 1 sur 13,9 millions.
Est-on sûr d’être payé ?
Les loteries en ligne offrent de solides garanties. En effet, la plupart d’entre elles ont souscrit des contrats auprês des compagnies d’assurance, du moins pour le paiement des sommes les plus importantes. Axa, un assureur dont la solvabilité est largement reconnue, est d’ailleurs l’un des premiers à avoir accepté de couvrir ce risque. En revanche, cette garantie n’est pas contractée pour les petits lots.
Comment s’effectue le rêglement des gains ?
Par chêque, chaque site fixant ses propres échéances. Dans tous les cas, ne vous attendez pas à être payé immédiatement. Certains sites envoient les chêques en fin de mois, d’autres dans un délai de 60 jours, d’autres une fois que le gagnant a atteint un montant de gain minimal (100 F pour Mediabarre, ou 185 F pour Alladvantage.com, par exemple). Quant aux sites implantés à l’étranger, tous ne rémunêrent pas les joueurs ou visiteurs de nationalité française. Lisez bien leur rêglement. Enfin, quand ils le font, ce n’est pas toujours en francs français, mais parfois dans la monnaie locale, ce qui occasionne alors des frais bancaires non négligeables.
Faut-il déclarer au fisc les sommes perçues ?
Tout dépend des cas. Les sommes gagnées dans les jeux de hasard ne sont pas considérées comme un revenu, au sens où l’entend le fisc. Elles échappent donc à l’impôt sur le revenu. En outre, elles ne sont pas assujetties au paiement de la CSG (contrairement aux sommes perçues dans les casinos). En revanche, les rétributions, comme celles provenant du surf rémunéré, doivent être déclarées aux services des impôts.
Les données concernant le joueur peuvent-elles être divulguées ?
Non. Les sites que nous avons visités s’engagent à respecter la confidentialité des données concernant le joueur, sauf accord exprês de sa part. Le partage des informations avec les annonceurs publicitaires et partenaires commerciaux des sites se limite en fait aux informations ” agrégées “, donc non nominatives et groupées par catégories. En revanche, la participation à certains jeux implique l’autorisation tacite du participant d’utiliser ses nom et prénom pour la promotion du site.
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