Passer au contenu

Ce que la rédaction (n’)a (pas) aimé…

Alors que certains baladeurs du comparatif ont tout pour plaire, d’autres cachent quelques défauts pouvant se révéler gênants.

YP-T7FZ, de Samsung : bien sous tous rapports

Enfin un baladeur ultrasimple à utiliser ! Un coup de pouce sur le pad carré, situé sur la face avant du YP-T7F, suffit pour régler le son, passer au morceau suivant ou précédent. Autre caractéristique séduisante : son
écran LCD de 3,8 cm de diagonale, en 260 000 couleurs, qui facilite la navigation à travers les menus et permet d’afficher de nombreuses informations pendant la lecture. Un peu élevé pour un baladeur audio, son prix s’explique par
l’étendue de ses fonctions : afficheur de textes, de photos et de vidéos, cet appareil fait aussi office de radio FM, de dictaphone et même de magnétophone. Doté d’une entrée ligne pour se brancher sur n’importe quelle source audio, il encode
directement en MP3 (une fonction bien pratique pour enregistrer des disques vinyles ou des cassettes depuis une chaîne hi-fi). En plus, il lit de nombreux formats audio : MP3, WMA, mais aussi Ogg et ASF. Et il propose deux égaliseurs
paramétrables, en plus des dix préconfigurés.

NM2, de Neonumeric : grand écran petite autonomie

Conçu pour lire des fichiers audio, mais aussi des photos et des vidéos (un logiciel de conversion de formats est fourni), ce baladeur bénéficie d’un confortable écran couleur de 3,8 cm de diagonale. Mais curieusement,
pendant la lecture des vidéos, il est impossible de régler le volume ! L’utilisation des boutons, sur la tranche de l’appareil, exige un minimum d’apprentissage, leur fonction étant indiquée… au dos du baladeur ! On apprécie la
présence d’un petit haut-parleur, malgré sa piètre qualité sonore, ainsi que la radio intégrée, mais on déplore le peu d’autonomie de ce modèle : environ 7 heures…

AudioDiva, de Packard Bell : bel affichage

Doté d’un très bel écran Oled de 65 000 couleurs (hélas à peine plus grand qu’un timbre-poste), ce baladeur permet de regarder photos et vidéos. Il est d’ailleurs livré avec deux logiciels indispensables pour convertir
des images (Jpeg pour les photos, Avi, Mpeg et WMV pour les vidéos) dans un format adapté à la taille de son afficheur. Facile à manipuler (le réglage du son et la navigation dans les titres sont très rapides), ce modèle bénéficie d’une qualité
sonore correcte mais ses oreillettes s’avèrent inconfortables. Par ailleurs, sa vitesse de transfert est très faible et son autonomie limitée (un peu plus de 8 heures).

XA-MP102, de JVC : cher mais pauvre

Signé d’un grand nom de la hi-fi grand public, ce modèle se distingue par sa qualité sonore et sa fonction d’enregistrement direct en MP3. Mais ce sont presque là ses seules qualités. Pour le reste, ses fonctions se limitent à
la simple lecture de fichiers audio (uniquement MP3 et WMA), sans radio FM ni dictaphone ; les manipulations sont simples mais délicates, à cause des boutons très petits ; les tranferts de fichiers sont très lents ; et les menus ne
s’affichent qu’en anglais ou en chinois !

Korus, de Memup : à deux c’est mieux !

Pourvu de deux entrées casque, le Korus est conçu pour écouter de la musique en duo : une bonne idée, qui évite de pencher la tête vers son voisin et de prêter l’une de ses deux oreillettes quand on souhaite partager ses
découvertes musicales. Dommage que le minuscule joystick de commande, dédié au volume et à l’avance rapide, se révèle peu pratique à l’usage. Autre inconvénient : le volume maximal atteint 107 dBA, ce qui peut faire mal aux oreilles. En
plus, les écouteurs, mal conçus, manquent de confort ; un mouvement de la tête un peu brusque suffit à les faire tomber ! En revanche, on apprécie l’écran Oled bien lisible et le tuner FM intégré.

iPod Nano, d’Apple : le roi de l’ergonomie

Une fois de plus, un iPod se glisse en tête de l’un de nos comparatifs de baladeurs. Le nano possède les caractéristiques qui ont fait le succès de tous les iPod : un look élégant, une simplicité d’utilisation redoutable,
une qualité sonore remarquable, une vélocité impressionnante pour le transfert des fichiers et une autonomie confortable (12 h 30). Son écran couleur lui permet d’afficher des photos et sa ligne svelte (sa tranche ne mesure que
7 mm !) lui assure la plus grande discrétion. Des qualités qui font oublier ses quelques défauts. Pourtant, l’aspect ‘ propriétaire ‘ du nano peut agacer. Ainsi, ce baladeur ne peut se passer
du logiciel iTunes (heureusement simple à utiliser) pour acheter ou enregistrer de la musique, ni d’un câble spécial pour les transferts depuis un PC ou un Mac. Mauvais point aussi pour sa coque, qui se raye vite. Et, à ce prix, on serait en droit
d’avoir, sinon un mode vidéo, au moins une radio FM et une fonction d’enregistrement.

Switch Key, de Neo : prise de tête

On se dit d’abord que les designers du Switch Key ont bien travaillé : la forme de ce baladeur, originale, est bien sympathique. Mais à l’usage, on est vite déçu, voire agacé. Parce que les informations qui s’affichent sur
son petit écran rond, bien trop nombreuses, sont parfaitement illisibles… Et parce que la navigation dans les menus manque totalement de logique. Tout comme l’utilisation des boutons, qui nécessite souvent l’emploi des deux mains (même pour
baisser le volume !). Et ce n’est pas l’autonomie, limitée à 5 h 30, qui relève le niveau ! En plus, ce modèle ne reconnaît aucun format de protection de fichiers audio disponibles sur les sites de téléchargement de musique. Et
pour finir, la prise casque n’est pas standard : pas facile de remplacer les oreillettes fournies !

T.sonic 520, de Transcend : bien pensé

Au niveau de la qualité audio comme de l’ergonomie, ce baladeur s’avère très convaincant. Grâce à ses formes légèrement arrondies, il tient bien en main et comme ses boutons sont judicieusement disposés, il se manipule aisément.
Bien que confortables, ses écouteurs ne conviennent pas aux petites oreilles. Equipé d’un dictaphone et d’une radio FM, le T.sonic est l’un des rares baladeurs faisant réellement office de magnétophone ; il est même capable d’enregistrer sans
compression, au format Wave. Dommage qu’il n’accepte pas de lire les formats protégés des fichiers achetés en ligne.

Zen Nano Plus, de Creative : le juste prix

Un baladeur pas trop cher, au look sympa (il se décline en 10 coloris, dont 8 teintes pastel), facile à utiliser et livré avec des oreillettes de bonne qualité et confortables à porter : voilà les principales
qualités du Zen Nano Plus. S’il ne sait lire que les fichiers audio, ce baladeur fait aussi office de dictaphone, de radio FM et de magnétophone puisqu’il sait encoder directement en MP3 les sources branchées sur son entrée audio. Il dispose aussi
de cinq égaliseurs, dont un configurable. Attention : si le transfert de fichiers est très simple avec Windows (tout se fait par glisser-déposer, sans logiciel particulier), ce baladeur n’est pas reconnu par Mac OS, contrairement à la majorité
des modèles de ce comparatif.

NW-A608, de Sony : increvable

Sous son allure de clé USB, ce beau baladeur cache des atouts surprenants : un son qui met en valeur graves et medium (un relief qu’il est possible d’accentuer à l’aide de réglages manuels), des écouteurs d’excellente
facture, et une solidité inattendue pour un baladeur de cette forme. Mais sa qualité principale réside dans son autonomie, puisqu’il est capable de lire 36 heures de musique non-stop ! Dommage que le transfert de fichiers, très lent,
requiert un logiciel spécifique, non disponible sur Mac OS. Autre grief, s’il lit bien les MP3 (ce n’est pas le cas de tous les anciens modèles Sony), il ne reconnaît que le format Atrac3 pour l’achat de musique en ligne. Signalons enfin que ce
baladeur, qui n’existait jusqu’à présent qu’en version 2 Go, sera bientôt remplacé par trois modèles de 512 Mo, 1 Go et 2 Go (129 euros pour la version 1 Go).

Audiokey Ultimate FM, de Packard Bell : poids lourd

Ce baladeur en forme de clé USB, qui fait aussi office de dictaphone et de radio FM, semble bien fragile. Et ses boutons, minuscules et difficiles à manipuler, confortent cette impression. Celle-ci n’est pourtant pas due à son
poids : avec ses 63 g, ce baladeur est le plus lourd de ce comparatif ! La qualité des oreillettes fournies laisse aussi à désirer : le son est confus, même en jouant avec les cinq égaliseurs disponibles. Par ailleurs, si son
autonomie est correcte, les transferts de fichiers s’effectuent à seulement 600 Ko/s.

iPod Shuffle, d’Apple : sans visibilité

Les mauvaises langues l’ont baptisé ‘ l’iPod du pauvre ‘. Ce modèle de type clé USB le moins cher de la gamme des iPod, souffre d’un défaut majeur : il n’a pas d’écran.
Impossible, par conséquent, de connaître le titre ou l’artiste du morceau en cours de lecture. L’iPod Shuffle est en outre dépourvu de toute fonction annexe (radio FM, enregistrement, etc. ) et il nécessite un logiciel pour le transfert de fichiers.
Il se distingue en revanche par son poids plume (avec ses 34 g, c’est le plus léger de notre sélection), ses dimensions modestes, comparables à celles d’un briquet, et sa bonne autonomie. Quant à la qualité d’écoute, rien à dire non plus
puisque ce baladeur a obtenu les meilleures notes de notre sélection.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Anne Lindivat