Belinea 10 19 20
On aime… la qualité d’affichage
C’est presque un sans-faute. En termes de qualité d’affichage, cet écran cumule en effet les notes d’excellence : contraste, luminosité, respect et stabilité des couleurs, indice de déviation de la courbe gamma (qui mesure les
écarts de luminosité), sans oublier une excellente aire colorimétrique, c’est-à-dire l’étendue des couleurs qu’il est capable d’afficher. Le Belinea 10 19 20 ravira ceux pour qui ce critère est primordialOn aime… l’angle de vision très large
Si tous les écrans de ce banc d’essai disposent d’un angle de vision horizontal parfait, à 150 degrés, il n’en est pas de même pour leur angle de vision vertical, qui stagne à 95 degrés pour la plupart des écrans. En utilisation
courante, cela ne pose pas de problème. En revanche, si l’on choisit de se reculer un peu, par exemple pour regarder un film en position allongée, le fait de se trouver non plus parfaitement en face mais avec l’écran surélevé, peut se révéler
inconfortable et entraîner la perte de vision de certains détails. Avec 150 degrés d’angle vertical, le Belinea n’a pas ce problème. Le Sony et le Samsung sont également dans ce cas
On aime… le mode portrait et le pied réglable
L’écran pivotant pour passer du mode paysage au mode portrait fait encore figure d’exception. Pourtant, cette option est un gage de confort. Lorsqu’on travaille sur un logiciel de traitement de texte, cela permet d’afficher une
page au format A4 dans sa totalité. Même chose quand on surfe : le mode portrait correspond à la plupart des dimensions des sites Web, ce qui évite de faire défiler la page avec la souris. On apprécie aussi particulièrement les capacités de
réglage en hauteur du piedOn aime… la présence de haut-parleurs
Les haut-parleurs intégrés au Belinea sont suffisants pour des utilisations ponctuelles (sons de Windows ou même téléphonie sur IP). Mais mieux vaut disposer de haut-parleurs autonomes pour écouter de la musique ou profiter de la
bande-son d’un film, par exempleOn n’aime pas… l’absence de câble DVI
Alors que le double branchement VGA et DVI tend à se généraliser, les constructeurs rechignent encore à fournir un câble DVI. Belinea et Samsung font figure de mauvais élèves sur ce point ! Il faudra donc acheter en plus un
câble DVI (entre 20 et 25 euros). Mesquin
BenQ FP91V
On aime… le câble DVI fourni
Belinea et Samsung peuvent en prendre de la graine : pour un prix inférieur à 400 euros et une qualité comparable, l’écran BenQ est livré avec son câble DVI, indispensable pour le brancher en numérique sur la carte
graphiqueOn aime… la prise casque
La prise casque, située en général derrière l’unité centrale, peut n’être d’aucune utilité pour nombre d’utilisateurs. D’autres, en fonction de leur environnement familial ou professionnel, seront contraints et forcés de
l’utiliser, systématiquement ou ponctuellement. Dans ces conditions, le branchement n’en sera que facilité si la prise casque est située à même l’écran. C’est le cas sur le BenQ, où elle est placée sous l’écran
On aime… le prix attractif
Encore vendu début décembre à 409 euros, un prix qui, compte tenu de sa qualité, en faisait déjà une très bonne affaire, cet écran vient de subir une baisse de prix. Il passe désormais sous la barre des 400 euros. Les petits malins
qui recherchent les meilleurs prix sur Internet pourront même le dénicher dans les 350 euros !On n’aime pas… la hauteur non réglable
C’est presque une faute de goût… assez largement répandue, d’ailleurs. A l’instar des écrans ViewSonic, Acer, Sony, HP, et Packard Bell, le BenQ n’est pas réglable en hauteur. Du coup, pour positionner l’écran à hauteur des
yeux (ce que préconisent les ophtalmologistes pour limiter la fatigue oculaire), la ramette de papier ou le dictionnaire placés sous le pied s’impose ! Ce qui ne réglera pas le problème si plusieurs personnes (des grands comme des petits)
utilisent le même écran à tour de rôleOn n’aime pas… le contraste moyen
Nos tests de mesure du contraste s’effectuent par une mesure de l’intensité lumineuse du blanc, puis du noir. Au niveau de la profondeur du noir, le meilleur écran de ce comparatif descend jusqu’à une valeur de
0,1 cd/m2. Celui du BenQ est mesuré par notre laboratoire à 0,46 cd/m2, ce qui reste acceptable mais le place sur ce critère dans le peloton de queue !
Samsung SyncMaster 970P
On n’aime pas… le transformateur externe
Sept écrans sur les dix de ce comparatif ont choisi d’intégrer le transformateur électrique à l’écran. Et peu importe que l’ensemble s’en trouve alourdi : un écran de bureau n’est pas destiné à être transporté. Samsung a
choisi l’option inverse : le transformateur devient ainsi un élément de plus à traîner au milieu de ceux qui encombrent déjà le bureau. Un mauvais point, assurément
Philips 190B6
On aime… la prise USB et la prise casque sur l’écran
Les écrans ont beau s’améliorer (surtout au niveau de la qualité d’affichage), ils peinent encore à afficher un sans-faute au niveau des caractéristiques. Ainsi, la prise (voire les prises) USB située à même l’écran, qui évite
d’avoir à se contorsionner pour atteindre les prises placées sur l’unité centrale (généralement située sous le bureau) pour y brancher des périphériques, est toujours aussi rare. Le Philips est d’ailleurs le seul à en disposer. Il ne s’agit
toutefois, hélas, pas vraiment d’un hub, mais d’une simple rallonge de prise. Ce n’est déjà pas si mal
On aime… l’uniformité de la luminosité
Les dalles des écrans TFT étant rétroéclairées, nous avons mesuré la différence entre la luminosité au centre de l’écran et celle dans les coins. Et force est de constater que tous les écrans ne sont pas logés à la même enseigne.
Le meilleur reste le Philips, qui limite cette différence à 3 %
ViewSonic VX922
On aime… le temps de réponse
Pour regarder des films ou pour jouer, mieux vaut bénéficier d’un temps de réponse minimal. C’est le cas de cet écran, qui est le seul dont le temps de réponse est inférieur à 10 ms. C’est quand même… beaucoup plus que
les 2 ms annoncées par le constructeur)On n’aime pas… la luminosité disparate
17 % d’écart de luminosité entre le centre de l’écran et les côtés, 99,7 cd/m2 de luminosité maximale, le ViewSonic ne se distingue hélas pas pour ses qualités lumineuses. Il décroche même une mention
Recalé sur l’uniformité de la luminosité
Acer AL1951
On aime… les haut-parleurs discrètement intégrés
Où sont les haut-parleurs sur cet écran ? Tout simplement cachés dans le pied ! Un choix esthétique plutôt réussi !
LG L1980Q
On aime… le mode portrait
A l’instar du Belinea 10 19 20, cet écran pivote à la verticale en mode portrait. Mais avec le LG, le basculement de l’image est automatique dès lors que la man?”uvre est réalisée. C’est appréciable de ne pas devoir, comme avec
le Belinea, indiquer au logiciel le changement de mode
Sony SDMHS95P
On n’aime pas… le mauvais rapport qualité/prix
Classé huitième dans notre classement, cet écran Sony n’est pas exempt de défauts tant au niveau de la qualité d’affichage (temps de réponse, luminosité) que de l’ergonomie (absence de haut-parleurs, de prise casque ou de réglages
sur le pied). Dans ces conditions, le prix de 580 euros paraît bien élevé… avec près de 200 euros d’écart avec le BenQ !
HP VS19
On aime… la prise casque discrète
HP a pris le parti de la discrétion, avec la prise casque qui équipe cet écran. Celle-ci est en effet située en dessous du cadre, et n’est signalée que par une discrète sérigraphie sur le devant de l’écran
On aime… le prix attractif
339 euros l’écran 19 pouces, voilà un argument de taille capable de faire oublier pas mal de menus défauts. D’autant qu’avec une note de 6,1, le HP VS19 obtient quand même une mention Bien
Packard Bell Virtuoso 190
On n’aime pas… le seul branchement en VGA et le câble soudé
Cet écran Packard Bell ne peut être branché qu’en mode analogique (VGA). Et pour cause : le constructeur a choisi de rendre le câble indissociable de l’écran en le soudant ! Il nexplique pas comment le remplacer si le
câble vient à être abîmé
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