Des chercheurs de l’université Stanford et de l’école polytechnique fédérale de Lausanne viennent de développer des micro-drones aux capacités étonnantes. Baptisées « FlyCroTug », ils tiennent sur la paume d’une main et dépassent à peine un poids d’une centaine de grammes. Et pourtant, ils sont capables de déplacer des objets qui sont quarante fois plus lourds.
Pour y arriver, les chercheurs se sont inspirés des guêpes qui, pour déplacer de lourdes charges, n’hésitent pas à se poser par terre et à utiliser des systèmes d’accrochage intégrés à leurs pattes pour tracter petit à petit l’objet désiré vers leur nid. Les « FlyCroTug » fonctionnent de façon similaire. Ils intègrent un treuil pour tracter des objets et disposent de deux systèmes d’accrochage différents.
L’un est composé d’une série de minuscules crochets qui peuvent, par exemple, s’attacher à une moquette, un tapis ou un tissu. L’autre est composé d’une pseudo-ventouse à adhérence sèche inspiré des pattes d’un gecko. Basée sur de microscopiques filaments, elle permet de s’attacher à des parois lisses ou peu rugueuses.
Une fois bien arrimés à une surface, les micro-drones ont alors la capacité de lever une bouteille d’eau. Quand ils arrivent en équipe de deux, ils sont même capables d’ouvrir une porte : l’un enfonce la poignée et l’autre tire le panneau. Les chercheurs pensent que ces drones pourraient être utiles pour inspecter des zones difficiles d’accès et d’interagir avec l’environnement, par exemple pour dégager des débris.
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