Au rang des entrées, on retrouve trois prises composites et une S-Video,
toutes compatibles NTSC-PAL-SECAM. On pourra donc brancher toutes les
sources possibles et imaginables dotées de ces sorties, du Caméscope
VHS de papa à la platine DVD, voire une console de jeu,
pour enregistrer ses parties.
Pas d’options, pas d’avalanche de boutons : le boîtier compte une
touche «Rec», et une touche qui permet de sélectionner l’une des trois
qualités de sortie proposée. Je choisis la qualité et j’enregistre.
Difficile de faire plus simple. Et c’est tant mieux, car ce ne
sont pas les acharnés des options d’encodage qui sont ciblés par ce
produit, mais les novices, voire ceux qui abhorrent le contact de tout
ordinateur.
Monde numérique merveilleux oblige, le boîtier ne sort qu’en USB,
pour le brancher au choix sur une clé USB, un disque externe, un iPod
ou une PSP. Les fichiers ainsi créés sont encodés en H.264, un codec
Mpeg-4 utilisé pour les films en haute résolution de type Blu-ray. Trois
modes de qualité sont sélectionnables, la sortie maximale se faisant en
720×480 pixels pour les fichiers NTSC, en 720×576 pixels pour le
PAL-SECAM, soit les résolutions maximales de ces deux formats. Si la puce
de transcodage est bonne, il ne devrait y avoir que très peu de perte
lors de la compression dans ce mode de qualité.
Dans le cas où l’on branche une clé USB ou un disque dur externe, il
faudra que ceux-ci soient formatés en FAT, 16 ou 32, le boîtier ne
prenant pas en charge le système de fichier NTFS. On sera donc limité à
des fichiers de taille maximale de 4 Go.
Il ne reste plus maintenant qu’à tester la chose et voire si la qualité est au rendez-vous.
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