L’intermédiaire hollandais d’informatique Computer Broker Exchange a choisi la place de marché de son partenaire i2 Technologies pour remplacer son BBS de dix-sept ans d’âge.
Main dans la main avec le spécialiste de la gestion de la cha”ne logistique i2 Technologies, qui détient 19,9 % de son capital, Computer Broker Exchange (CBE) veut faire peau neuve. Il faut dire que l’intermédiaire hollandais de l’informatique gère un BBS pour la revente entre courtiers de parcs informatiques depuis 1983. Ils sont plus de mille, disséminés dans une quarantaine de pays, à s’y connecter régulièrement par le biais d’une simple interface texte. Le renvoi des lignes de commandes se fait en mode batch, et les transactions sont conclues par téléphone ou par fax. Enfin, les courtiers échangent le contrat par courrier postal…
“Aujourd’hui, ce mode de fonctionnement va dispara”tre avec l’adoption de la plate-forme HightechMatrix d’i2 Technologies”, reconna”t Peter De Greff, le PDG de CBE. Cette solution est la déclinaison de la place de marché TradeMatrix d’i2 Technologies, destinée au secteur des NTIC. Trois grandes étapes de mutation sont envisagées chez CBE. En premier lieu, les quelque sept mille lignes de produits seront accessibles par une interface Web sous forme de catalogue électronique. La base de produits high-tech d’Aspect Development, rachetée par i2 Technologies, sera mise à contribution. “Nous serons aussi en mesure d’étendre notre offre aux équipements de télécommunication”, précise Peter De Greff.
Ensuite, CBE enrichira son serveur des fonctions de gestion de la relation client (GRC) de HightechMatrix. Objectif : optimiser le déroulement des appels d’offres entre courtiers. Ces derniers profiteront de fonctions de workflow pour transvaser leurs mises lors des ventes aux enchères. “L’écoulement des stocks gagnera en fluidité”, estime Peter de Greff. Dans sa configuration actuelle, CBE impose déjà des laps de rotation très courts, de quinze jours. Et, en 1999, les flux transactionnels ont dépassé les 14 milliards de francs.
Enfin, CBE revoit son modèle de rémunération. Jusqu’alors, ces revenus provenaient des abonnements et de la facturation des lignes de commandes consultées. Il n’intervenait pas lors de la conclusion de la transaction. Or, aux côtés d’i2 Technologies, il met en ?”uvre les services de chambre de compensation de HightechMatrix. L’éditeur apporte son expérience, acquise notamment auprès de Dell et d’IBM. CBE placera sous séquestre les montants d’une commande dans l’attente de sa confirmation. Des flux financiers sur lesquels CBE entend dorénavant prélever une commission.
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