- L’automobile à l’épreuve des cyber-voleurs
- L’intrusion, une simple formalité
- L’antidémarrage en échec
- Le Mouse-jacking, fléau silencieux
- L’attaque par relais
- Une technique imparable
- Casse-tête juridique
- Pénurie de solutions
Dans le cadre de son activité d’avocat, Michel Benezra est souvent amené à défendre des automobilistes auxquels l’assureur refuse une indemnisation quand un véhicule est retrouvé sans traces d’effraction : « Les véhicules que l’on retrouve ont le plus souvent servi à commettre des délits : braquages, voitures-béliers, etc. Il y a toutes sortes d’infractions pour lesquelles on a besoin d’un véhicule puissant et rapide. Les assureurs sont parfaitement au fait des techniques de vol électronique et ils se retranchent derrière ce type de clause pour des raisons économiques. C’est complètement fou car on paye une assurance contre le vol et on se retrouve alors en butte à un assureur qui refuse de payer, alors même que les vols sont généralement réalisés sans effraction ». Selon la porte-parole d’Axa, « il appartient à l’assuré d’apporter la preuve, par tous les moyens, des circonstances du vol. Une expertise permet de vérifier si les systèmes électroniques ont été reprogrammés, auquel cas le système de démarrage du client (clef ou carte) ne fonctionnera plus. En cas d’absence totale de preuve du vol et de doutes sérieux sur sa réalité, le sinistre ne sera pas pris en charge ». S’il est rassurant de savoir qu’un assureur comme Axa prend en considération le scénario d’une reprogrammation du système antidémarrage, certaines techniques, comme le clonage de clé ou l’attaque par relais ne laissent par définition aucune trace et posent donc un problème d’indemnisation.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.