Conjuguer compacité et bonnes performances : c’est le défi descompacts. Et donc celui de ce petit Exilim Zoom EX-Z150, nouvelappareil entrée de gamme de la marque nippone. Une machine qui a toutd’abord la bonne idée d’intégrer une optique grand angle -28 mm- avecun zoom convenable x4 (soit 112 mm en équivalent 24 x 36). C’est toutbête mais assurer une focale confortable de la sorte renforcefatalement l’intérêt de la machine. Attention au zoom cependant : si la valeur d’ouverture de 2,6 (!) est convenable en grandangle, à 112 mm on atteint 5.9, ce qui est nettement moins bon.
Le capteur de ce petit Z150 est un «simple» 8,1 mégapixels soit unerésolution… nettement suffisante pour l’individu lambda. A 200 eurosle boîtier, on ne peut que saluer l’intégration d’un capteur plusmodeste que ceux de la concurrence -jusqu’à 14Mpix sur les compacts- et de se concentrer sur ce dont lesphotographes en herbe ont vraiment besoin : une bonne plage focale, unsystème de stabilisation valable -mécanique dans le cas du Z150, moinsbon qu’un système optique mais meilleur qu’un numérique. Dans les deuxcas cet EX-Z150 répond présent et on a affaire à un compact entrée degamme qui semble équipé de manière cohérente.
Sorti des considérations métaphysiques sur l’optique et le capteur, onobserve des caractéristiques -ISO de 64 à 1600, ouverture de 1/200 à 4sec, mise au point macro à 15 cm- moyennes, sans plus. Pas de quoifouetter un hérisson, mais conforme à l’utilisation -shoot de soirées,de vacances pour un public novice. Et entrée de gamme oblige, l’ExilimZoom EX-Z150 fait fi des modes manuel et débrayage en tout genre,privilégiant donc les modes assistés -automatique ou scène.
La technologie des capteurs étant mature -et les constructeurs étantpeu nombreux- c’est la qualité du traitement numérique de l’image avecdes processeurs dédiés qui compte. En clair, la façon de traiter lesignal et de gérer le bruit numérique. Si les grands noms de laphotographie communiquent sur leur processeurs de traitement (CanonDigic III, Nikon Expeed, Panasonic Venus IV, etc.), Casio reste muet sur le sujet. Comprendre qu’il est difficile deprésager de la qualité non seulement des clichés mais aussi la façondont il traitera le bruit, notamment en basse lumière. Au vu de lagrande maîtrise de Casio en matière d’électronique, on ne peutqu’espérer que le Z150 rende des images propres, mais il faudra un testpour en avoir le cœur net.
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