Le dernier cri en matière de carte graphique ne vient ni d’ATI, ni de nVidia. Si les deux fabricants dominent sans partage le marché, c’est une autre société qui crée aujourd’hui la surprise : Matrox.La firme canadienne s’était illustrée, il y a quelques années, avec sa série Millennium, très appréciée des joueurs sur PC. Elle fait aujourd’hui son retour avec une nouvelle puce, Parhelia-512, et une gamme de cartes graphiques du même nom.Son ambition : concurrencer les cartes équipées des circuits haut de gamme Radeon 8500, d’ATI, et Geforce4 Ti 4600, de nVidia.
550 euros avec 128 Mo de mémoire
Trois déclinaisons de Parhelia seront disponibles dans le courant de l’été. La première d’entre elles arrivera dès le mois de juillet dans sa version boîte, avec 128 Mo de mémoire, et pour un prix de 550 euros. ” Les versions à 64 et 256 Mo arriveront fin juillet, début août “, annonce Vincent Creste, porte-parole de Matrox pour l’Europe du sud.Sur le papier, le potentiel de la Parhelia-512 est impressionnant : 80 millions de transistors, contre 64 sur la Geforce4, quatre unités de traitement Vertex Shader, utilisées pour créer des effets visuels (2 sur la Geforce4), et un bus mémoire DDR deux fois plus rapide (256 bits), ce qui permet théoriquement d’améliorer le rendu visuel en permettant la lecture en mémoire de textures plus complexes.En revanche, la fréquence de la puce risque de décevoir les experts : seulement 220 MHz, alors que les rumeurs annonçaient une cadence supérieure à 300 MHz.
Un affichage simultané sur trois écrans
Quoi qu’il en soit, les représentants de Matrox ne comptent pas seulement sur la rapidité d’affichage de la carte pour séduire les utilisateurs. “
La Parhelia-512 offre d’excellentes performances. Mais nous préférons insister sur ses autres qualités, et surtout sur l’affichage simultané sur trois écrans “, confie Vincent Creste.La gestion multi-affichage, sur deux ou trois écrans, est en effet la principale originalité de la Parhelia. La carte dispose de deux connecteurs DVI-I, le branchement de trois moniteurs (deux tubes CRT et un écran plat ou trois tubes CRT) s’effectuant grâce à un câble spécial fourni.Les jeux exploitant cette possibilité multi-affichage existent déjà. Flight Simulator 2002 en fait partie. Cest avec ce type de simulation que la fonction prend tout son sens.
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