Carrefour se lance dans la livraison de nourriture (ou food delivery en anglais). Le géant français de la grande distribution annonce avoir acquis 60% de Dejbox, une start-up spécialisée dans la livraison de repas. Aujourd’hui réservé aux entreprises, Dejbox se place plus comme un concurrent de Frichti ou Nestor que d’Uber Eats ou Deliveroo. Son rachat par un grand groupe comme Carrefour pourrait changer la donne.
Une cantine qui livre
Si vous n’avez jamais entendu parler de Dejbox, c’est normal. Il s’agit d’une cantine sur commande réservée aux salariés de certaines entreprises partenaires. La start-up, qui emploie 310 employés aujourd’hui, a noué des partenariats avec des traiteurs. Dans cet effectif, on compte 140 préparateurs-livreurs qui ne travaillent pas avec statut d’auto-entrepreneur, à la différence d’Uber Eats ou Deliveroo. Les salariés peuvent ainsi commander des repas variés et être livrés sur leur lieu de travail chaque jour. Seules les villes de Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Nantes et Grenoble sont concernées par ce service aujourd’hui.
En rejoignant le groupe Carrefour, Dejbox pourrait prendre un nouvel envol. Le service pourrait s’ouvrir à un plus grand nombre de clients en utilisant le réseau d’hypermarchés Carrefour. Ce sont eux qui prépareront les repas comme le rapporte Le Figaro, ce qui permettra à Dejbox d’être présent dans de plus nombreuses villes. On imagine également que Carrefour l’ouvrira au grand public sur le long terme.
Avec ce nouveau service, Carrefour continue de se développer pour résister à la montée du e-commerce (pour l’anecdote, on remarque d’ailleurs qu’Amazon est client de Dejbox). Ce service de livraison de nourriture, moins cher et plus éthique que celui des géants américains, pourrait rapidement s’imposer en France s’il profite d’une bonne mise en avant.
Source : Le Figaro
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