Les cadres d’@Carrefour, la branche Internet du géant de la distribution, ont appris dans l’après-midi que les sites étrangers aux métiers traditionnels de Carrefour mettront bientôt la clé sous la porte.Selon le site Web du magazine LSA, les actionnaires du groupe auraient poussé la direction à se séparer des actifs Internet non rentables. Seul le supermarché en ligne Ooshop, qui est pourtant loin d’avoir atteint son point mort, échappe à la sanction. S’il était avéré, cet abandon de la stratégie de diversification de Carrefour sur Internet aurait des conséquences importantes sur les équipes de Carrefour Direct que LSA évalue à 150 personnes.Reste à connaître le destin de Submarino.com, le site de vente de produits culturels espagnol acquis par Carrefour en mai dernier, et la stratégie de développement d’Ooshop, qui devait bientôt se lancer en Espagne. Sans oublier le projet de portail Carrefour.fr qui devait fédérer avant la fin de l’année la majorité des services proposés en hyper : habillement, vacances, crédit…Au début de 2000, le groupe Carrefour avait provisionné 1 milliard de francs sur trois ans pour se développer dans Internet. Un budget sabré de 30 à 40 % quelques mois plus tard. Ce montant a néanmoins permis au groupe d’investir dans des start-up comme Meuble.com, ou le réseau de sites locaux Webcity.fr. Mais cette coupe budgétaire avait empêché @Carrefour d’atteindre deux de ses principaux objectifs : le rachat d’un fournisseur d’accès et la création d’un portail financier en partenariat avec BNP Paribas.
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