Toutes les cryptomonnaies n’ont pas survécu aux affres du temps. D’après une étude réalisée par CoinGecko, un site qui permet de suivre le cours du marché crypto en temps réel, plus de la moitié des devises numériques émises depuis 2014 ont tout simplement disparu. Dans le détail, 14 039 des 24 000 cryptoactifs répertoriés sur CoinGecko depuis dix ans qui se sont volatilisés.
Le site précise qu’une cryptomonnaie est considérée comme morte lorsque aucune « activité commerciale » n’a été enregistrée au cours du dernier mois, quand le projet est identifié comme une arnaque ou dans le cas où les créateurs demandent la désactivation du token.
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Un cimetière peuplé de cryptos nées en 2021
Une grande partie de ces cryptomonnaies défuntes ont été lancées en 2021, pendant la dernière phase haussière. Cette année-là, le cours du Bitcoin s’est approché des 70 000 dollars. La valorisation complète de l’écosystème crypto a explosé, atteignant les 3 000 milliards de dollars. Dans ce contexte, une montagne de projets de tokens de piètre qualité a vu le jour. Évidemment, le marché a aussi été saturé de cryptos frauduleuses, émises uniquement pour piéger les nouveaux investisseurs, fraîchement débarqués dans le monde du Bitcoin, de l’Ether et des NFT pour faire fortune. Une étude de Solidus Labs, une société de surveillance de la blockchain, indique que 83 000 crypto-arnaques ont été émises en 2021.
Comme le souligne CoinGecko dans son rapport, « 7 530 cryptomonnaies de cette période sont mortes », ce qui représente 53,6 % de toutes les devises décédées. La dernière période de hausse du marché a accouché d’innombrables projets voués à l’échec. C’était d’ailleurs « la pire année pour les lancements de projets » de toute l’histoire de la cryptomonnaie.
« Plus de 11 000 cryptomonnaies ont été cotées sur CoinGecko lors de la précédente course haussière, dont environ 70 % ont été fermées depuis ».
Les causes d’une année 2021 chargée
Pour expliquer cette explosion du nombre de cryptoactifs pendant la dernière phase haussière, l’étude pointe du doigt le déploiement d’infrastructures permettant d’émettre très facilement un nouveau token. En s’appuyant sur la Binance Smart Chain ou Ethereum, il est en effet possible de lancer une nouvelle cryptomonnaie en l’espace de quelques minutes. C’est pourquoi les escrocs peuvent rapidement surfer sur une annonce, comme le lancement du stablecoin de PayPal ou le changement de nom de Twitter en X, en lançant des tokens soi-disant officiels. L’incursion de PayPal sur le marché des stablecoins avait d’ailleurs provoqué une hausse du nombre de fausses cryptomonnaies.
L’an dernier, le nombre de nouveaux cryptoactifs était radicalement plus bas. Le marché, traumatisé par les désastres de 2022, n’attirait plus les investisseurs. De facto, CoinGecko n’a répertorié qu’un faible taux de cryptomonnaies défuntes. Moins de 300 devises numériques ont rendu l’âme l’an dernier.
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Source : CoinGecko
So what?
Quel est le taux de survie d’une startup à 3 ans et à 10 ans ? Sûrement très largement inférieur à 50%.
Sachant que les cryptos sont souvent des projets informatiques en mode startup… On est loin de l’hécatombe. Au contraire le taux de survit est plutôt impressionnant.
De plus votre analyse porte sur l’ensemble des cryptos et non celle référencées sur des échanges centralisé comme binance. Donc des cryptos avec aucun critère de qualité. Un gars tout seul sur un coup de tête peut en faire une en 10 minutes et ça rentrera dans votre analyse bidon.
Pour finir l’année précédente on était en fin de bear market. C’est le moment qui attire le moins d’investisseurs. Les gens investissent quand ça monte.
Il faut se renseigner un minimum sur un sujet avant d’écrire un article.
L article est juste et vrai
Bien donc ce qui veux dire que nous devons faire attention
Rien nest mort.Tant qu il y a des services financiers ou bancaires ou d echange qui adoptent et utilisent l’actif numérique ce dernier n’est pas mort et a de la valeur.