Brime Technologies, cotée sur le Nouveau Marché d’Euronext Paris, vient d’annoncer de bons chiffres pour les neuf premiers mois de l’exercice en cours, et anticipe un résultat de 115 millions d’euros (754,4 millions de francs) à la fin de l’année.Sa capitalisation a progressé, ce qui vaut à Brime Technologies d’entrer à la fin du mois de novembre dans l’indice SBF 250. Carlos Bedran, président du directoire de la SSII, revient sur les perspectives de son entreprise.
Le Nouvel Hebdo : Vous avez acquis cette année pas moins de six sociétés. Cela veut-il dire que vous privilégiez la croissance externe à la croissance organique ?Carlos Bedran : En fait, nous combinons les deux croissances. Depuis notre entrée en Bourse en 1999, nous avons acquis près de treize entreprises, tant françaises qu’étrangères. Parmi elles, il y avait de grosses structures de plus de 250 employés, et également des petites sociétés.Avec 71 % de flottant [nombre d’actions proposé au public, ndlr], vous devenez également une cible. Seriez-vous prêt à céder votre compagnie ?La vente de Brime Technologies ne veut pas dire grand-chose pour moi. Je possède un peu moins de 10 % du capital. Et je n’ai pas une logique de contrôle. J’étudierai toute alliance si elle peut être positive pour l’actionnaire.Vous intégrez à la fin du mois l’indice SBF 250. Seriez-vous intéressé par le futur segment Next Economy d’Euronext ?Plus on apparaît dans un indice, plus on a de visibilité, et c’est un élément qui compte. Nous sommes partants pour intégrer le segment Next Economy. Concrètement, l’adhésion à ce segment de marché ne va rien changer pour nous, puisque nous communiquons déjà notre chiffre d’affaires tous les trimestres.Vous avez été moins sanctionné que la performance moyenne du Nouveau Marché (-48 % au lieu de -80 %). Cela peut-il durer ?Nous faisons du conseil en technologies. Les pôles recherche et développement de nos clients sont déconnectés de la réalité des marchés. Aussi souffrons-nous moins que dautres.
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