Si Oracle veut réussir sur le marché des outils de création et de déploiement de services web, il devra conformer ODS aux standards UDDI, SOAP et WSDL. Dans le cas contraire, des éditeurs de tierce partie fourniront de véritables solutions d’intégration de services web pour la base de données Oracle, de la même façon qu’aujourd’hui les utilisateurs d’Oracle 8i font appel aux serveurs d’applications de BEA et d’IBM, et non à celui d’Oracle. De surcroît, si le géant des SGBD souhaite voir ses applications PGI et CRM intégrées au monde des services internet, il sera dans l’obligation de les rendre compatibles avec les standards XML proposés par Microsoft et IBM. Non seulement l’approche d’Oracle est propriétaire, mais surtout ce n’est pas la bonne. Réutiliser le contenu de pages HTML n’est pas ce que j’appelle construire un service web. C’est pourtant un élément mis en avant par Oracle pour se différencier de Microsoft. Et pour cause, tant Microsoft qu’IBM suivent la bonne voie.
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