Le CardScan 600c représente bel et bien la seconde génération de scanners pour cartes de visite de Corex. Outre l’introduction de la couleur, le constructeur américain a entièrement revu le design et les caractéristiques de l’appareil, ainsi que le logiciel qui l’accompagne, Card-Scan 6.0. Nous en avons testé la version anglaise, la version française ne devant être disponible qu’au mois d’octobre.Même s’il ne comporte qu’une seule interface USB, contre deux ports, USB et parallèle, pour le CardScan 500, le nouveau scanner est moins encombrant et deux fois plus léger que son prédécesseur. De même, le panier de réception des cartes de visite fait désormais partie intégrante de l’appareil. Mais surtout, le CardScan 600c est le premier de sa catégorie à offrir le choix de numériser les cartes en couleur ou en monochrome. Le temps de numérisation varie de 8 secondes environ en mode couleur à moins de 4 secondes en mode monochrome.
Une bonne intégration avec le service Internet du fabricant
Outre la couleur, la seconde grande nouveauté réside dans son étroite intégration avec le service Internet gratuit du constructeur, Card-Scan.net. Celui-ci permet de garder une copie de la base de contacts en ligne et le logiciel se charge ensuite de synchroniser automatiquement les deux bases de données. Il est alors possible d’accéder à l’ensemble de ses contacts par un simple navigateur.Lors de l’installation, le logiciel détecte automatiquement la présence du scanner et celle d’un agenda de poche de type Palm, Psion ou Pocket PC. Le programme se connecte au préalable sur le site du constructeur pour vérifier si une mise à jour du logiciel est disponible. Il lance ensuite la phase de test et de calibrage du scanner. La numérisation des cartes peut alors commencer. Il suffit pour cela de glisser un exemplaire, face vers le haut, peu importe le sens, dans la fente du scanner. Par défaut, le logiciel fonctionne en mode “ batch ” indiquant que la reconnaissance de caractères ne s’effectuera que lorsque l’utilisateur aura numérisé l’ensemble de ses cartes. C’est en général le mode le plus rapide puisqu’il est possible de travailler sur une autre application pendant la reconnaissance des caractères.
Une vérification est nécessaire après la numérisation
Au cours de notre test, le module de reconnaissance optique de caractères a connu des difficultés avec des combinaisons de lettres et de chiffres, comme 1, I et t, S et 5 ou M, H, U et W. De même, le logiciel fait souvent l’impasse du caractère souligné présent dans les adresses électroniques. Quant aux noms de sociétés, ils peuvent poser problème lorsqu’ils sont logotypés. Il est donc rare qu’une carte soit parfaitement numérisée et une vérification s’impose. L’utilisateur choisit alors un format liste affichant l’ensemble des cartes et une vue de détails ou l’option “Big Picture ” permettant d’avoir toujours affichée à l’écran l’image de la carte en cours.En revanche, la synchronisation avec les agendas de poche est très simple. Outre les fonctions d’import-export, CardScan transfère automatiquement les cartes vers les gestionnaires de PIM les plus connus, comme ACT, Commence, Goldmine, Lotus Organizer, Outlook ou Palm Desktop. Le logiciel utilise aussi les agents de synchronisation (ActiveSync pour Pocket PC ou HotSync pour Palm) pour mettre à jour les données des agendas de poche.
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